Le blog des consultants Lecko

Comment réduire les émissions CO2 des usages numériques ?

Face à l’enjeu climatique croissant, l’entreprise prend de plus en plus sa part. Insuffisant pour certains, un réel progrès pour d’autres. Les grandes entreprises adoptent différentes approches derrière leurs engagements environnementaux. Comment agir sur le volet numérique ?

Ces derniers temps, les politiques politiques environnementales semblent changer de braquet :

Ces nouveaux leviers législatifs viennent compléter la loi de transition énergétique pour la croissance verte (2015) qui impose aux entreprises de plus de 500 salariés d’inclure dans leur rapport extra-financier leur empreinte carbone.

Les entreprises ne sont pas qu’en mode “réaction” face à ces cadres réglementaires. Certaines (comme Vinci, La Poste, ) adoptent des stratégies volontaires misant sur le potentiel de croissance économique associée à l’économie Green.

Exemple de Vinci : https://www.vinci.com/vinci.nsf/fr/item/agir-pour-le-climat.htm

L’entreprise se doit donc de mesurer ses émissions et d’assurer la maîtrise de leur évolution, pour ne pas dire de les réduire. De plus en plus elle s’engage à avoir des émissions neutres en 2030 (c’est-à-dire à réduire les émissions et compenser les émissions résiduelles par des dispositifs de stockage.

Plusieurs difficultés sont face à elles :

  • Engager une telle transformation nécessite une forte implication des collaborateurs. Chacun devant intégrer la problématique à son échelle. Par exemple, les acheteurs seront d’autant plus affutés pour choisir les bons fournisseurs qu’ils seront impliqués dans cet objectif.
  • Le numérique représente souvent une part infime des émissions inhérentes à l’activité et cela rend difficile de mobiliser si l’effort est trop peu impactant.
  • Les leviers à plus fort impact portent principalement sur l’infrastructure et relève d’investissements de l’entreprise.
  • Démobiliser et perdre la confiance de ses collaborateurs et de ses partenaire en confondant engagements audacieux et Green washing. Comme me l’a fait remarquer mon collègue Christophe Routhieau, c’est bien de fixer des objectifs pour 2030 mais il faut se poser la question des actions concrètes engagées aujourd’hui.

Dans ce contexte, il me semble primordial d’adopter la bonne approche :

  1. Se méfier de l’effet déresponsabilisant d’une priorisation des leviers à plus fort impact. Il faut garder en tête que le numérique ne représente que 4% des émissions. Cette logique conduirait à d’abord traiter les autres posts d’émissions. L’entreprise pourrait également considérer que son impact est infime sur les émissions nationales. La France et l’Europe pourraient en dire autant face à la Chine et les Etats-unis.
  2. Tous les usages ou situations ne se justifient pas à valeur égale. Certains relèvent du moindre effort vers une mise à niveau à l’état de l’art, d’autres du gaspillage. Ces situations sont à distinguer des perspectives de gains par des changements technologiques (ou culturels) plus profonds nécessitant du temps et de l’engagement. L’entreprise doit savoir identifier les progrès faciles à gagner et ceux qui nécessitent plus de ténacité.
  3. Les leviers adoptés par le consensus des nations à travers les différentes COP montrent que ce qui compte le plus est la prise de participation de chacun, à la hauteur de ses moyens et au regard de sa situation. Les pays riches ont ainsi pris des engagements de réduction de leurs émissions plus importants que les pays en voie de développement.
  4. Réduire ses émissions est une obligation de changement en profondeur. Elle doit être l’opportunité de faire mieux.

Ces principes s’appliquent pleinement à la recherche d’un Numérique Responsable. Il est possible de mieux travailler avec le numérique. Engager chacun vers de meilleures pratiques de travail permettra de :

  • d’impliquer chacun à son niveau dans la réduction des émissions Carbone
  • de gagner en bien-être et reprendre la maîtrise de son temps dans un monde ultra-connecté.
  • de gagner en efficacité collective

L’idée centrale est de privilégier la valorisation des efforts et l’existence d’alternatives pour créer une dynamique collective et acceptable de tous. 

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Sources :

Arnaud Rayrole

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