Chaque semaine, Lecko revient sur son Etat de l’art de la transformation interne des organisations, publié en janvier 2021. Un coup de projecteur est donné sur un sujet phare de l’étude. Pour télécharger la version complète de l’étude, visionner le replay, s’inscrire aux ateliers thématiques avec un expert de Lecko… Une seule adresse : referentiel.lecko.fr
Dans son article il y a deux semaines, Bastien Le Lann avait défini la Digital Workplace comme étant l’environnement de travail numérique du collaborateur, accompagnant les activités quotidiennes professionnelles de celui-ci. La mise en place d’un tel espace de travail a pour objectif de “Soutenir le Travailler Autrement”, permettre aux collaborateur de “Sortir d’une collaboration tout email” et aussi aider les équipes projets à “Etre inclusif” dans leurs démarches.
Dans cet article nous allons donner un coup de projecteur sur les différents acteurs du marché et leurs approches pour construire une DWP, tout pour augmenter l’engagement des utilisateurs.
Microsoft mise sur Teams
En quelques années, Microsoft a réussi à passer ses clients dans le Cloud, en construisant une offre contractuelle complète : système d’exploitation, gestion et sécurité, collaboration. Microsoft a fait de Teams sa Digital Workplace, en mettant en musique les usages traditionnels de réunion, conversations d’équipes et partage de documents. Ce point de passage quotidien vise à être complété par des intégrations sur étagère avec des acteurs spécialisés, ainsi que des articulations plus poussées avec d’autres applications, via Power Platform. L’évolution de toutes les briques Microsoft 365 tourne autour de leur interopérabilité avec Teams. L’objectif est de contenter la masse des utilisateurs en proposant une plateforme généraliste, complète. La roadmap de Microsoft se base sur les avancées des best players pour répondre aux attentes des explorateurs qui veulent aller plus loin dans leurs usages.
Google et un mode de collaboration centré sur GMail
Depuis 15 ans, Google développe un environnement conçu pour la collaboration dans le Cloud. Google a fait de GMail sa Digital Workplace : l’interface est le point central par lequel l’utilisateur traite l’information avec une logique de flux, puis interagit avec d’autres briques (calendrier, réunions, messagerie d’équipe, commentaires et tâches dans les documents…). L’autre centre de gravité de Google Workspace est la collaboration autour du document en temps réel. Google Chat, la version améliorée de Meet, couvre plus d’usages de collaboration en agrégeant les tâches, les documents et les conversations d’équipe, mais reste toujours dans l’ombre par rapport à GMail.
L’approche de Google illustre la stratégie d’amener la Digital Workplace (activités autour du document, évènements, tâches, conversations…) dans le flux de travail de l’utilisateur (email) avec une expérience à la pointe, intégrée.
Slack mise sur son articulation avec les best-players
Slack conçoit la Digital Workplace dans la messagerie d’équipe : un espace conversationnel d’équipe hautement configurable, qui amène un collectif à repenser sa manière de partager de l’information, se coordonner, articuler son processus métier. Les équipes et individus paramètrent leurs environnements en accord avec leur vision de la Digital Workplace. Cette approche nécessite une maturité à la fois digitale (configurer un environnement, mettre en place des intégrations, des bots…) mais surtout organisationnelle, culturelle (repenser la manière de collaborer).
L’approche de Slack illustre la stratégie d’amener le flux de travail (collaboration autour d’un processus) dans la Digital Workplace (canaux configurés par l’équipe et articulés autour de bots et applications tierces).
Portails intranet et les surcouches Sharepoint :
En tant qu’environnements de travail numériques généralistes, Microsoft et Google ont imposé des standards sur les usages socles que sont l’email, la production et l’organisation documentaire, la messagerie instantanée. Ces environnements montrent des faiblesses sur les cas d’usages avancés et sur l’expérience utilisateur, morcelée entre les applications. Un marché complémentaire de surcouches et portails se structure depuis l’essor de SharePoint et la création de Microsoft 365 . A chaque acteur sa proposition de valeur et son approche pour s’articuler avec Microsoft, Google.
- L’approche généraliste de Powell au plus près de Microsoft 365
- L’approche agrégateur du SI connecté avec les fondements de Microsoft 365 de LumApps et Beezy
- L’approche communication articulée avec SharePoint de Mozzaik365
- L’approche complément / concurrent à Microsoft 365 de Jalios, eXo Platform
Articuler les composant de sa DWP
Au-delà d’une évaluation au niveau des fonctionnalités proposées par la DWP choisie, sa capacité à proposer ou à faciliter la mise en place des services joue un rôle important. Aujourd’hui, au sein d’une entreprise, un collaborateur utilise au quotidien une panoplie d’applications répondant à des cas d’usages spécifiques (gestion des tâches, CRM, réseaux sociaux, campagnes marketing, événementiel, etc.). La compétitivité de ces éditeurs repose en partie dans leur stratégie d’APIsation, directement corrélée à la productivité de leurs clients. Une DWP générera l’engagement si la majorité de ces services peuvent y être intégrés avec une expérience aboutie.
Ces dernières années, le fort besoin d’intégration des différents services a favorisé l’arrivée de nouveaux acteurs : les orchestrateurs. Ces services web permettent d’automatiser des actions entre les différentes applications web utilisées pour compléter la proposition de valeur des environnements de travail numériques.
Pour aller plus loin
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