L’évidence lexicale de l’intranet 2.0
Même si cela dépend de nombreux facteurs propres à chaque organisation, la fréquence de refonte d’un intranet dans le secteur public est de l’ordre des 6 – 8 ans. Dans certains cas il s’agit de rajouter de la collaboration à l’intranet classique : espaces fermés à des groupes de personnes, commentaires ouverts, etc. Mais la place laissée aux agents en tant qu’émetteur est trop réduite pour appeler ça un “réseau social”, il s’agit alors d’un “intranet nouvelle génération” ou “intranet 2.0”. Or lorsque l’organisation souhaite aller plus loin dans sa transformation numérique, on ne peut plus employer ce terme. Car comme le disait notre PDG en 2011, “si la logique lexicale est évidente, sa concrétisation n’en est pas une”. Pourquoi ? Car les logiques d’usages entre un intranet et un réseau social ne sont pas les mêmes : tant sur l’organisation de l’information, la mise en avant des membres, que sur les flux d’informations (Cf. article d’Arnaud Rayrole). On ne peut donc se résoudre à employer les termes d’ “intranet nouvelle génération” ou “intranet 2.0” pour des intentions d’usages aussi différentes.
Pour aller plus loin : Changer de sémantique pour réussir son réseau social d’entreprise