Au lendemain du 1er tour des élections, LECKO publie aujourd’hui un état des lieux des dispositifs de web-campagne des 10 candidats. L’occasion de s’apercevoir qu’en l’espace de 5 ans, le web est clairement devenu incontournable et qu’il s’inscrit désormais dans une dimension très « actuelle » en utilisant des leviers à la fois sociaux, locaux et mobiles (SoLoMo).
En 2007, Internet apparaissait clairement dans le mix média des principaux candidats (large utilisation de l’image et de la vidéo par Nicolas Sarkozy, logiques participatives dans la campagne de Ségolène Royal,…) et se positionnait avant tout comme un outil au service de la valorisation de l’activité des candidats.
En 2012, le web politique devient :
- Incontournable, chacun des 10 candidats du premier tour présentant un dispositif assez complet alliant plate-forme de campagne, comptes sur les médias sociaux, modules « événementiels » (mini-site destiné au vote par procuration,…)
- Intégré, dans le sens où la frontière entre la campagne sur le web et la campagne sur le terrain a tendance à s’affiner
- « Actuel », en proposant de plus en plus de leviers SoLoMo (pour Social – Local – Mobile)
- Ludique, à travers des expérimentations de gamification censées dynamiser les actions à mener en ligne
A travers un état des lieux des dispositifs web des 10 candidats au 1er tour de l’élection, LECKO évalue les forces en présence, en prenant soin d’y intégrer la dimension Social Media aujourd’hui devenue incontournable alors qu’en 2007, seuls 200 000 français étaient présents sur Facebook. LECKO dresse ainsi la « fiche d’identité » de chaque dispositif et identifie les principales initiatives selon qu’elles répondent à des logiques d’information ou de mobilisation.
Rendez-vous en juin pour la sortie de l’étude complète qui analysera de manière exhaustive les plateformes de campagne des 10 candidats au premier tour de l’élection.
Arnaud Rayrole
Grégoire Lerouge
Kamran Banan