La panoplie d’outils pour rendre le site convivial et inciter à la participation est large. Le succès est au rendez-vous puisque le dialogue s’est vraiment engagé entre des usagers de la RATP et les conducteurs individuellement et pas seulement la RATP en tant qu’institution.
Ce secteur des transports semble propice à l’innovation en matière de dialogue citoyen puisque l’on également vu apparaitre des initiatives privée comme http://www.quoimaligne.fr qui est un site recensant les informations concernant la SNCF. Outre les applications comme les notes de contribution et la participation qualifiée, l’intrusion des réseaux sociaux comme Twitter accélère l’usage de ce type de site orienté “service public, service pratique”. L’aspect communautaire permet à chacun de poster des informations concernant les transports, l’état du trafic et tout information utile à la circulation des voyageurs. La participation des individus s’est largement développée avec l’apparition d’outils comme Twitter qui permet un abonné de contribuer en temps réel depuis une gare ou de son train de l’état du trafic via son téléphone portable.
Le site “Quoi ma ligne”
Le fil Tweeter “Quoi ma ligne”
A coté de ce site communautaire, une concertation en ligne concernant la désaturation de la ligne 13 est organisée par la CNDP. On peut, certes, souligner l’effort de concertation et de mise à contribution des usagers en saluant la mise en place d’un formulaire en ligne permettant à qui le souhaite de poster son avis. Mais on peut néamoins regretter que la concertation affichée ne se résume à ce simple formulaire permettant de recueillir des avis. Pourquoi faire l’économie d’un recueil des besoins, d’un appel à suggestion d’une véritable écoute, voir la mise en place d’un dialogue avec des experts (ou leur responsable).
Le fossé technologique s’effectue dans les 2 sens : une population urbaine coutumière des transports et du web, contrainte par l’espace et le temps et de l’autre des organisations qui se refuse à ouvrir le débat sur le web par peur de léser une population exclue du web.
Face au succès des sites comme Quoi ma ligne et de leur compte Twitter permettant une interactivité et une réactivité optimale, on ne peut que regretter le retard des interlocuteurs officiels en matière de dialogue social sur le web.
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