Le temps d’appropriation des outils informatiques est souvent trop long. Ces derniers nécessitent des formations, la lecture de manuels, du temps pour prendre en main de l’interface. La priorité donnée aux fonctionnalités en arguant qu’il s’agit d’un outil de travail, sous-entendu un outil qui n’a pas besoin d’être beau, conduit à négliger l’ergonomie de l’application. En face, les services en ligne n’ont que quelques instants pour convaincre un visiteur. Dans ce contexte, ils ont développé des interfaces en mesure de “donner envie” d’essayer, partant du principe « qu’essayer c’est l’adopter”.
La présentation du service se fait via une animation centrée sur des usages dans laquelle l’utilisateur se projette facilement. En 2 minutes, on sait ce qu’on peut faire concrètement avec le service.
Afin de palier les difficultés de diffusion des outils informatique, le développement d’applications Web dans l’entreprise doit s’inspirer des facteurs de réussite des services en ligne dans ce domaine :
1. Faire simple. Cela demande plus d’exigence dans la conception et la réalisation, mais au final, comme en témoignent les services en ligne, c’est un gage de facilité d’appropriation et de tolérance aux usages.
2. Penser “usages” plutôt que “fonctionnalités”, permet de sélectionner, de présenter et d’agencer les fonctionnalités afin de répondre à un contexte d’utilisation précis. Et éviter le principe du “qui peut plus, peut moins” conduisant à alourdir les interfaces et brouiller les utilisateurs.
3. Adopter une approche marketing pour “vendre” le service aux utilisateurs : des animations courtes projetant le visiteur dans l’utilisation, la présentation des bénéfices “utilisateurs” ou l’animation d’un partage d’expérience Utlisateurs apporteront plus que le meilleur manuel utilisateur.
Les sponsors du projet pourront justifier cet approche (et l’investissement amont associé) par le gain sur les moyens d’accompagnement aux utilisateurs.