La société a fait le constat que 550 000 mentions de mots-clés et hashtags relatifs à l’emploi (“emploi”, “job”, “recrute”, etc.) ont été diffusées en 2014 sur Twitter en France. Le but de cette journée est donc de mettre en relation les sociétés présentes sur le réseau social et les nombreux twittos en recherche d’emploi. Le principe est simple et utilise l’une des fonctions les plus anciennes de Twitter, le référencement par hashtag. Il suffit donc de publier un message avec un hashtag particulier pour participer à cet événement, soit en tant que recruteur ou en tant que candidat. Ce fonctionnement permet de supprimer l’obstacle de l’inscription présent sur la plupart des sites d’offres en ligne et ainsi de mettre en relation de manière très simple et instantanée recruteurs et candidats.
Cette opération est relayée dans quatre pays européens à l’aide quatre hashtags dans la langue nationale :
Twitter décide donc de prôner la proximité avec ces hashtags en version originale.
Le 24 février, nous organisons la 1ère Journée Européenne de l’Emploi sur Twitter #VotreJob https://t.co/e18uMVPppq pic.twitter.com/IebYMW6mD8
— Twitter France (@TwitterFrance) 12 Février 2015
Séduit par cette initiative, Lecko a décidé de participer à cette opération de recrutement à grande échelle. Nous tweeterons donc le mardi 24 février à l’aide du hashtag #VotreJob afin de promouvoir une offre d’emploi. Ce moyen de recrutement représente pour nous un canal de diffusion privilégié puisque nous intervenons dans le secteur de la transformation digitale et plus particulièrement sur les réseaux sociaux d’entreprise. Nous espérons ainsi recevoir les candidatures de professionnels motivés et à l’aise avec les nouvelles technologies.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, les entreprises inscrites à cet évènement se nomment BNP Paribas, La Poste, ou encore GDF Suez… 3 de nos clients ! Alors si vous souhaitez travaillez dans la transformation digitale dans des grands groupes, un seul lien à suivre ==> http://lecko.fr/nous-rejoindre/ !
]]>Afin de remettre de l’humain dans cet espace numérique, favoriser le dialogue et respecter son auditoire, voici 5 façons différentes d’humaniser votre présence sur Twitter.
A chaque prise de contrôle du compte Twitter d’une ligne de métro de la RATP, l’employé indique son prénom. Il personnifie la présence de la RATP et instaure un climat propice à l’échange.
Au service clients de Voyages-SNCF, l’image principale du compte correspond à l’équipe en charge des publications. De plus, chaque publication est signée par les initiales de l’émetteur. Le compte devient le support à une équipe qui souhaite se consacrer pleinement à ses clients. Le logo de la marque devient secondaire.
Le Groupe La Poste a investi les médias sociaux via la présence de Lisa. Personnage créé de toute pièce, cet avatar représente la marque sur le numérique pour toute la gestion client : suivi des colis sur Twitter, assistant virtuel sur le site, etc.
Pour JCDecaux Airport, la présence sur Twitter était fédérée autour d’un compte principal et de plusieurs orateurs. Lors de la prise de parole de l’un d’entre eux, un hashtag était apposé. Transparence et humanité étaient alors au rendez-vous ! Le détail des postes permettait également de donner une touche professionnelle et convaincante suivant le message porté.
Beaucoup plus fréquent dans les pays anglo-saxons, certaines villes ont créé des comptes par poste de l’administration. Ainsi, lorsque John Tolva s’exprime sur Twitter, il s’exprime en tant que Directeur Technique de l’administration de la ville de Chicago (Cf. image du haut). Ce compte associé au poste a pour avantage de mettre en avant l’intérêt général du poste, avant l’agent qui l’occupe (Intérêt général > Personal branding). Anticipant les changements de poste, la voix unique de la ville sur ce sujet accumule petit à petit des followers sur un compte unique.
Il n’y a pas de règle ou de posture à adopter qui permettraient de favoriser le dialogue et les échanges. En revanche, humaniser sa présence numérique est un premier pas permettant de catalyser ces échanges, et pourquoi pas les prolonger plus facilement dans la vie réelle.
]]>L’épisode neigeux qu’a connu une grande partie de la France en janvier est un bon révélateur de cette appropriation des usages offerts par les médias sociaux.
Pourquoi étudier les Conseils généraux ? Car parmi leurs compétences figurent : le transport scolaire ; le transport départemental ; et la gestion des routes départementales. Lors d’épisodes neigeux, les impacts sur cette gestion routière nécessitent alors une rapidité d’intervention et une alerte continue des citoyens.
Alors que certains Conseils généraux utilisent des mots-dièse propres à une ville ou un territoire (Ex. : #mayenne ou #chasseneuil), d’autres ont pris le parti de créer un mot-dièse spécifique. C’est le cas de #route28 pour l’Eure-et-Loir et de #route41 pour le Loir-et-Cher.
L’avantage d’utiliser un mot-clé spécifique (au contraire de #meteo pour l’Essonne, cf. image ci-dessous) permet aux acteurs du territoire de regrouper leurs informations sur cette thématique. Pour le Conseil général du Loir-et-Cher, il s’agit en plus d’un bon moyen de promouvoir son site dédié aux transports, dont le nom de domaine est route41.fr.
Capture du 20/01/13 issue de la liste Twitter Départements
S’installer sur les médias sociaux nécessite de prendre part aux discussions suscitées. Cependant lors d’épisodes neigeux, il est fréquent que des questions hors des compétences du CG apparaissent. C’est le cas pour les interdictions de circulation des poids lourds, qui sont du ressort des préfectures.
Le community manager doit alors connaître cette réglementation (ou la rechercher) et en informer les citoyens. Dans notre cas présent c’est ce qu’a fait le gestionnaire de la page Facebook du Loir-et-Cher. En revanche, aucune information n’était disponible sur le site de la préfecture ce dimanche-là. Selon moi, il est du ressort du community manager d’alerter le webmestre du site de la préfecture sur cette question. Il s’agit là clairement d’un exemple du mille-feuille administratif, qui n’a pu être gommé dans une situation de risques routiers.
Les médias sociaux disposent de propriétés intéressantes pour communiquer. Ils nécessitent tout de même d’en connaître les codes, pour améliorer l’efficience de son message à court et moyen terme. Ainsi, dialoguer avec les adolescents sur leurs transports scolaires aujourd’hui, pourrait demain devenir une occasion de leur présenter les services qui leur sont destinés.
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Pour aller plus loin :
[1] « Il neige sur Facebook » – Billet d’André GUNTHERT (maître de conférences à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales – EHESS) (lien). [2] Carte mondiale des tweets contenant le mot « neige » ou le mot-dièse « #neige » (lien).Disclaimer :
Le CG41 est un client de LECKO, mais sur un périmètre différent de la gestion des médias sociaux.
]]>Petite rétrospective de la soirée de mardi.
Si la séance était retransmise en directe sur le site de l’Assemblée Nationale, j’ai pu suivre l’événement par tweets interposés. @elu_local et @usinenouvelle ont produit avec d’autres un flux constant d’informations relatant les discussions au sein de l’assemblée. Pour continuer de suivre et revoir les fils d’informations, il suffit de suivre #directAN et #Gazdeschiste. Des élus de premiers plan (@jeanmarcayrault, @deputeTardy, @jphuchon, @2012hulot, @socialistesAN) comme des inconnus ont pris part, relayé et réagi.
La séance étant publique et retransmise sur la webTV de l’assemblée nationale, qu’apporte de plus ou de nouveau Twitter ? L’intéret du live tweet est multiple :
Le flux Twitter permettait de suivre un à un les sujets abordés : l’obsolescence du code minier, les enjeux des 45 milliards d’hydrocarbure achetés par la France en 2010, à qui reviendrait la responsabilité de l’étude des permis d’exploitation, etc.
Au delà de la simple retransmission de l’événement, beaucoup réagissaient, il faut le reconnaitre, rarement de manière constructive, mais est-ce l’objectif ? D’autres ont saisi l’opportunité de l’événement pour greffer autour du débat parlementaire :
Ce dernier point me semble un signal faible à prendre en considération, comme lors du traité constitutionnel européen, un citoyen est en mesure d’influer sur le cours des choses en apportant une expertise contradictoire à celle portée par les autorités. En l’espèce, André Picot, toxicochimiste et président de l’Association Toxicologie-Chimie (ATC), à diffusé un rapport sur la toxicologie de la méthode d’exploration. La presse, Rue89 en tête, s’en ait emparé. Ce dernier a contribué à sensibiliser les députés sur l’enjeu et l’aléa du risque lié à la méthode. Les médias sociaux ont permis de rendre son rapport connu de tous en quelques jours et de le porter comme pièce supplémentaire au débat. A ce titre, les médias sociaux influencent le débat politique. Ils invitent à des méthodes reconnaissant cette expertise citoyenne tout en laissant les élus arbitrer.
Plus qu’un débat, Twitter apporte dans ce contexte, une transparence nouvelle. En tout cas, un élargissement des sources augmentant les chances de pluralité. Cependant, il y a source et source. D’un coté, les journalistes dont le professionalisme et l’éthique transpirent dans l’information diffusée, de l’autre les élus qui sont nécessairement de partis pris mais acteurs de l’événement et pour agrémenter le tout : les commentaires des quasi-anonymes. L’identité numérique et la réputation des protagonistes permettent d’appliquer un filtre et d’interpréter les propos tenus. Pour se forger un point de vue, l’utilisateur doit faire preuve d’intelligence et traiter une information brute, diverse, voire contradictoire. A chacun de distinguer ce qui est une information factuelle, d’une affirmation partisane. C’est, à ce titre, une bonne école.
Si les quasi-anonymes ne contribuent qu’à la marge au débat, ce sont eux qui propagent (ou non) l’information. Ils constituent un filtre et jouent donc un rôle important dans les nouveaux mécanismes de communication.
La possibilité pour chacun de propager de l’information à l’infini complique la communication des élus. Si la transparence a ses bienfaits, elle masque aussi des tentatives d’abus de confiance. Sous prétexte d’être un citoyen comme les autres, on relaie une information parcellaire parfois tendancieuse. Ce débat en fut encore le théatre. Vers 22h30, les députés socialistes ont quitté l’hémicycle. Ce fut remarqué et relayé par beaucoup ; Commenté par certains comme un abandon (cf @pjambet). Quoi qu’il en soit la majorité faisait passer les amendements un à un, les choses étaient courues d’avance. Néanmoins, ce geste de défiance entre députés se transforme en geste de dédin du citoyen ; les députés doivent prendre conscience de cette nouvelle donne en matière de communication.
Cet événement montre que les élus sont eux-même les acteurs de cette transformation du rapport du citoyen au débat politique. Transparence, commentaire, mobilisation, expertise citoyenne sont en revanche autant de paramètre qu’ils doivent désormais prendre en compte.
Alors à quand un Tweetwall* dans l’assemblée nationale ?
J’en profite pour vous annoncer la très prochaine sortie de la nouvelle étude d’USEO sur les modes d’organisation émergent autour des plateformes de réseaux sociaux des partis politiques. Elle est intitulée “Une mobilisation citoyenne qui préfigure de nouveaux modes de gouvernance des politiques publiques“.
* ecran restranscrivant en direct les tweets sur un sujet
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La panoplie d’outils pour rendre le site convivial et inciter à la participation est large. Le succès est au rendez-vous puisque le dialogue s’est vraiment engagé entre des usagers de la RATP et les conducteurs individuellement et pas seulement la RATP en tant qu’institution.
Ce secteur des transports semble propice à l’innovation en matière de dialogue citoyen puisque l’on également vu apparaitre des initiatives privée comme http://www.quoimaligne.fr qui est un site recensant les informations concernant la SNCF. Outre les applications comme les notes de contribution et la participation qualifiée, l’intrusion des réseaux sociaux comme Twitter accélère l’usage de ce type de site orienté “service public, service pratique”. L’aspect communautaire permet à chacun de poster des informations concernant les transports, l’état du trafic et tout information utile à la circulation des voyageurs. La participation des individus s’est largement développée avec l’apparition d’outils comme Twitter qui permet un abonné de contribuer en temps réel depuis une gare ou de son train de l’état du trafic via son téléphone portable.
Le site “Quoi ma ligne”
Le fil Tweeter “Quoi ma ligne”
A coté de ce site communautaire, une concertation en ligne concernant la désaturation de la ligne 13 est organisée par la CNDP. On peut, certes, souligner l’effort de concertation et de mise à contribution des usagers en saluant la mise en place d’un formulaire en ligne permettant à qui le souhaite de poster son avis. Mais on peut néamoins regretter que la concertation affichée ne se résume à ce simple formulaire permettant de recueillir des avis. Pourquoi faire l’économie d’un recueil des besoins, d’un appel à suggestion d’une véritable écoute, voir la mise en place d’un dialogue avec des experts (ou leur responsable).
Le fossé technologique s’effectue dans les 2 sens : une population urbaine coutumière des transports et du web, contrainte par l’espace et le temps et de l’autre des organisations qui se refuse à ouvrir le débat sur le web par peur de léser une population exclue du web.
Face au succès des sites comme Quoi ma ligne et de leur compte Twitter permettant une interactivité et une réactivité optimale, on ne peut que regretter le retard des interlocuteurs officiels en matière de dialogue social sur le web.
liens :
]]>Cette nouvelle forme de communication se développe de plus en plus au sein des entreprises. Très simple dans son fonctionnement et dans la prise en main, il n’est pas toujours facile d’en comprendre l’utilité, les bénéfices et les usages qu’ils peuvent couvrir en interne.
Nous avons donc illustré simplement comment l’usage de ces outils au quotidien peut faciliter la circulation de l’information dans l’entreprise et comment les entreprises et les collaborateurs peuvent en tirer des bénéfices simples et concrets.
Voici l’histoire de Pierre, utilisateur au quotidien du microblogging dans une entreprise de produits alimentaires …
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A observer l’usage de Twitter fait par les musées, on pourrait croire que cet outil était fait pour eux.
Le secteur artistique a l’habitude de travailler en réseau dans leur fonctionnement même (prêts, échanges et autres partenariats). Cette communauté plus que d’autres a besoin de monter ce qu’elle fait pour promouvoir son action, de même elle a besoin de se tenir au courant de l’actualité de ses paires et des artistes naissant. Un musée a donc l’habitude de communiquer sur ses collections, ses projets, ses programmes, autrement dit “se faire suivre” et aussi de se tenir informer des actualités des autres musées, des artistes nouveaux et de toute l’information connexe à la culture, ou “suivre” des titulaires de comptes.
Twitter était particulièrement adapté à leur besoin, c’est tout naturellement que les musées apparaissent très nombreux sur Twitter, le plus souvent ils se suivent entre eux, et les 42806 abonnés au compte du Prado sont là pour en témoigner la culture intéresse beaucoup de monde.
De plus rares musées comme le Centre Pompidou ont choisi de ne suivre personne mais de se contenter de communiquer.
Les comptes Twitter des musées apparaissent en bonne position lorsque l’on effectue une recherche par ville, car arrivés tôt ils ont pu choisir des intitulés simples et évidents. Les messages envoyés sont principalement une actualité concernant leurs expositions et renvoient vers leur site internet, ils génèrent ainsi du trafique sur leur site.
La dimension internationale de Twitter sert également les musées qui communiquent mondialement, le développement du tourisme culturelle est depuis toujours mondial, les sites eux même ainsi que les collections et les expositions sont des éléments moteurs dans le choix de destinations touristiques.
Des associations de Musées comme Museum and the Web sont également présentes sur Twitter et l’utilisent quasi exclusivement via les fonctions RTT et @, prenant à coeur leur mission de transfert les actualités des autres. Ils ont donc bien compris la richesse de faire circuler l’information.
La combinaison de différents acteurs cuturels, à savoir les musées eux-même, forcément centrés sur leurs actualités ainsi que l’existance de relais d’information, ainsi que d’autres acteurs de la cultures connexes à la vie des musées fait que la communication entre musées s’est considérablement enrichie avec Twitter.
Liens
http://twitter.com/museodelprado
]]>En effet tout comme sur internet ou le rachat du nom de domaine est devenu un vrai business, il semble que Twitter soit soumis à la même règle. Un rapide tour des plus grandes villes de France sur Twitter m’a permi de constater que toutes les villes avaient leur compte créé via leur nom.
Le plus souvent il s’agit de coquille vide en attente d’appropriation par des collectivités, des organisations ou des entreprises intéressées.
Parfois il s’agit de personnalités présentes sur le web qui se sont appropriées, plus ou moins de bonne foi, un nom de par son évidence. Or quoi de plus simple que le nom d’une ville lorsque l’on souhaite parler de l’actualité d’une ville.
C’est pour cette raison que les municipalités en s’inscrivant sur Twitter ont choisi des noms plus ou moins évident : saintemag pour Saint Etienne, et villedebordeaux … pour Bordeaux, le compte Bordeaux étant déjà créé.
Le dialogue entre le titulaire du compte Bordeaux et celui de la ville de Bordeaux via Twitter interposé résume assez bien les difficultés liées au nom de domaine sur internet. Il illustre également la vivacité des échanges sur Twitter !
D’un premier abord, les deux comptes portent en effet à confusion, entre “Bordeaux” et “la Ville de Bordeaux” il faut faire preuve de beaucoup d’attention et de vigilance pour déterminer lequel des deux est l’officiel. De même, l’utilisation du logo laisse à penser à une certaine officialité. Ensuite, en terme de contenu, il est facile de distinguer l’opposant au Maire de Bordeaux, de la ville elle même.
Notre cas d’espèce montre la dimension économique du problème du nom de domaine puisque maintenant, le nom de la ville est racheté par un groupe de presse.
Que ce soit en termes de nom, de logo, d’image, Twitter ne fera pas l’économie d’une certaine clarification. La légitimité des acteurs en ligne est un des fondements de la crédibilité de la parole sur internet.
Liens
]]>Vivre en temps réel l’événement, plusieurs événements
La semaine dernière avait lieu simultanément à Paris et à Rennes : Cap-Com Net et Paris2.0, deux événements sur l’usage des nouveaux médias. Il était facile de suivre les temps forts #capcomnet et #paris20. Les échanges ont eu lieu entre les participants.
Twitter permet de faire partager et vivre des événements à distance. Les participants diffusent des “phrases clefs”, leurs ressentis, commentent ce qui leur semblent important ou notable. L’interaction avec des acteurs en dehors physiquement de l’événement génère un écho, voir une résonnance lorsque plusieurs événements se connectent simultanément.
Bénéficier du regards des autres, vivre par procuration, s’appuyer sur une chaine de confiance
Twitter donne accès à l’événement au travers du regard des participants. Et cela modifie considérable l’impact médiatique d’un événement. La dimension “réseau social” va jouer pleinement. La confiance entre les membres, leur réputation, leur audience va donner du relief au flux d’information généré par l’événement. Chaque message ou point de vue sera ainsi traité différemment.
Une omniprésence possible grâce aux messages concis
Twitter est un fil d’information, un “Reuters” sur mesure dont on définit les sources. Suivre ce flux est facile, des dizaines de messages sont balayés en quelques secondes. On s’attarde sur ceux qui nous interpellent.
Regarder la vidéo d’un événement en temps réel ou en différé demande du temps. Il est difficile d’avoir un aperçu si personne ne se charge d’en faire une synthèse. Tandis qu’il est possible de suivre un agrégat de flux sur Twitter.
Une évolution en cours
Preuve d’une certaine prise de conscience la présence de plus en plus explicite de Twitter, avec par exemple à Rennes un mur contributif multicanal (tweet, sms, mail) ou s’affichait notamment tous les tweets avec le hashtag #capcomnet.
Des équipes de bloggueurs sont souvent invités / recrutés pour relayer ce qui ressort d’un événement. Bientôt des équipes de Twitteurs ? A minima, chaque événement devrait penser en amont à son hashtag afin d’y fédérer les flux de Twitts relatifs.
Ceci montre à nouveau qu’un “usage démocratisé” peut concurrencer une technologie. Il parait évident aujourd’hui que les organisateurs d’événements ne doivent plus rechercher à multiplier les moyens de multidiffusion vidéo, couteux et moins efficaces qu’une flopée de Twitteurs dans l’assemblée. Les entreprises pensent trop souvent que l’amélioration d’une fonction ou d’un service passe par une augmentation de la puissance ou de la performance d’une technologie. Aujourd’hui, développer de nouveaux usages peut générer beaucoup plus de valeur. Cette alternative devrait être intégrée dans les départements de R&D, mais également dans le logiciel de gouvernance des projets TICs.
J’ai particulièrement apprécié l’intervention à Cap-com de Georges AMAR (en charge de la Prospective et conception innovante à la RATP) qui a défendu ce point de vue en parlant de l’évolution des transports.
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