Lotus Connections 2.5 était déjà une des solutions les plus avancées sur les fonctions de mise en relation. Les fonctions relationnelles sont bien pensées et très complètes. LC est un des rares outils à proposer deux modes de mises en relation : le simple suivi d’activité et le contact mutuel qui permet d’accéder aux fiches profil et de publier des messages sur le “mur”. La mise en relation et la valorisation des expertises sont un vrai point fort de cette solution.
(Retrouver l’ensemble de l’analyse sur le Référentiel USEO
Je distingue 3 axes de progression des RSE :
Alors que le marché a réalisé cette année une convergence entre les plateformes de réseaux sociaux internes et externes par un élargissement de la couverture fonctionnelle de chacun, ces nouvelles évolutions introduisent de nouveaux facteurs de différenciation discriminants.
Il n’y a pas d’opposition entre les orientations prises par chacun. Au contraire, on peut penser que le marché voudra les trois assez rapidement. Difficile d’investir sur tous les fronts simultanément. Des choix stratégiques qui renforcent leur position réciproque :
Au passage cela renforce la crédibilité et la position de Seesmic dans l’univers professionnel, s’inscrivant en rival, des PIM (personnal information manager) comme Outlook. Ces nouvelles applications ouvertes continuellement sur nos bureaux et mobiles se comportent finalement, par analogie, comme des PCM (personnal conversation manager) et hop! un peu plus de jargon ;). Si comme le dit Gartner en 2014, 20% des collaborateurs utiliseront principalement les médias sociaux pour communiquer, Outlook a du soucis a se faire…
Cela souligne également l’absence des solutions de Portail d’entreprise (ou la faiblesse des solutions actuelles qui font office de, comme Sharepoint (Analyse Ref useo) et Liferay (Analyse Ref useo) dans l’univers des RSE qui vont perdre leur position de point d’entrée privilégié au SI si elles ne fédèrent pas les activités sociales en apportant une VA à l’utilisateur.
Le marché des RSE réaffirme sa promesse d’aller au de-là du communautaire et du participatif, pour développer de l’intelligence collective en facilitant les conversations (et leur propagation) et en maximisant les opportunités de mise en relation.
Cf matrice des potentiels sociaux datant de janvier 2010, prochainement mise a jour)
Un marché qui montre que la puissance des RSE s’exprime si elle au coeur des activités des collaborateurs ; seul moyen de générer suffisamment d’occurrences pour rendre le système ‘intelligent’.
Face a la socialisation du SI, l’articulation des espaces conversationnels permettant de propager les recommandations d’une part et d’autre part la capacité d’exploiter l’ensemble des conversations (cloisonnées, de fait) pour valoriser les expertises et maximiser les opportunités de mise en relation deviennent des enjeux capitaux. Nos acteurs français du monde des RSE ont intérêts a anticiper cette exigence.
Des stratégies qui se mettent en place progressivement : mise a disposition d’API pour bK, développement de connecteurs pour Jamespot ou Socialtext (SocialPoint, SocialText Connect), la fédération d’une communauté de développeurs pour Socialtext (SocialDev), la création d’une place de marché de plugin (l’Appexchange) pour Salesforce réalisée sur le modèle App Store d’Apple. A défaut d’être LA solution sociale du SI les plus petites solutions devront s’articuler entre elles et avec les applications Métiers pour résister. Une exigence qui va être promue par ceux en mesure d’atteindre ce graal au détriment des autres. Je m’étonne en revanche de l’absence d’annonce du coté des éditeurs de moteurs de recherche pour venir exploiter le potentiel social de ces plateformes à l’instar d’Ibm.
Un nouvel élan qui dessine un nouvel horizon. Les couvertures fonctionnelles FO des éditeurs vont se rapprocher de plus en plus. Les fonctions de pilotage permettant de maitriser les conversations et exploiter les influences restent un sujet de différenciation pour les leaders. Les solutions vont être de plus en plus challengées sur leur capacité d’interfacage et d’analyse des activités sociales. Une nouvelle phase de croissance qui devraient plus se jouer sur la capacité technologique que sur la rupture d’usage pour l’utilisateur final. Mais qui sait…
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