Petite rétrospective de la soirée de mardi.
Si la séance était retransmise en directe sur le site de l’Assemblée Nationale, j’ai pu suivre l’événement par tweets interposés. @elu_local et @usinenouvelle ont produit avec d’autres un flux constant d’informations relatant les discussions au sein de l’assemblée. Pour continuer de suivre et revoir les fils d’informations, il suffit de suivre #directAN et #Gazdeschiste. Des élus de premiers plan (@jeanmarcayrault, @deputeTardy, @jphuchon, @2012hulot, @socialistesAN) comme des inconnus ont pris part, relayé et réagi.
La séance étant publique et retransmise sur la webTV de l’assemblée nationale, qu’apporte de plus ou de nouveau Twitter ? L’intéret du live tweet est multiple :
Le flux Twitter permettait de suivre un à un les sujets abordés : l’obsolescence du code minier, les enjeux des 45 milliards d’hydrocarbure achetés par la France en 2010, à qui reviendrait la responsabilité de l’étude des permis d’exploitation, etc.
Au delà de la simple retransmission de l’événement, beaucoup réagissaient, il faut le reconnaitre, rarement de manière constructive, mais est-ce l’objectif ? D’autres ont saisi l’opportunité de l’événement pour greffer autour du débat parlementaire :
Ce dernier point me semble un signal faible à prendre en considération, comme lors du traité constitutionnel européen, un citoyen est en mesure d’influer sur le cours des choses en apportant une expertise contradictoire à celle portée par les autorités. En l’espèce, André Picot, toxicochimiste et président de l’Association Toxicologie-Chimie (ATC), à diffusé un rapport sur la toxicologie de la méthode d’exploration. La presse, Rue89 en tête, s’en ait emparé. Ce dernier a contribué à sensibiliser les députés sur l’enjeu et l’aléa du risque lié à la méthode. Les médias sociaux ont permis de rendre son rapport connu de tous en quelques jours et de le porter comme pièce supplémentaire au débat. A ce titre, les médias sociaux influencent le débat politique. Ils invitent à des méthodes reconnaissant cette expertise citoyenne tout en laissant les élus arbitrer.
Plus qu’un débat, Twitter apporte dans ce contexte, une transparence nouvelle. En tout cas, un élargissement des sources augmentant les chances de pluralité. Cependant, il y a source et source. D’un coté, les journalistes dont le professionalisme et l’éthique transpirent dans l’information diffusée, de l’autre les élus qui sont nécessairement de partis pris mais acteurs de l’événement et pour agrémenter le tout : les commentaires des quasi-anonymes. L’identité numérique et la réputation des protagonistes permettent d’appliquer un filtre et d’interpréter les propos tenus. Pour se forger un point de vue, l’utilisateur doit faire preuve d’intelligence et traiter une information brute, diverse, voire contradictoire. A chacun de distinguer ce qui est une information factuelle, d’une affirmation partisane. C’est, à ce titre, une bonne école.
Si les quasi-anonymes ne contribuent qu’à la marge au débat, ce sont eux qui propagent (ou non) l’information. Ils constituent un filtre et jouent donc un rôle important dans les nouveaux mécanismes de communication.
La possibilité pour chacun de propager de l’information à l’infini complique la communication des élus. Si la transparence a ses bienfaits, elle masque aussi des tentatives d’abus de confiance. Sous prétexte d’être un citoyen comme les autres, on relaie une information parcellaire parfois tendancieuse. Ce débat en fut encore le théatre. Vers 22h30, les députés socialistes ont quitté l’hémicycle. Ce fut remarqué et relayé par beaucoup ; Commenté par certains comme un abandon (cf @pjambet). Quoi qu’il en soit la majorité faisait passer les amendements un à un, les choses étaient courues d’avance. Néanmoins, ce geste de défiance entre députés se transforme en geste de dédin du citoyen ; les députés doivent prendre conscience de cette nouvelle donne en matière de communication.
Cet événement montre que les élus sont eux-même les acteurs de cette transformation du rapport du citoyen au débat politique. Transparence, commentaire, mobilisation, expertise citoyenne sont en revanche autant de paramètre qu’ils doivent désormais prendre en compte.
Alors à quand un Tweetwall* dans l’assemblée nationale ?
J’en profite pour vous annoncer la très prochaine sortie de la nouvelle étude d’USEO sur les modes d’organisation émergent autour des plateformes de réseaux sociaux des partis politiques. Elle est intitulée “Une mobilisation citoyenne qui préfigure de nouveaux modes de gouvernance des politiques publiques“.
* ecran restranscrivant en direct les tweets sur un sujet
]]>Les intervenants (dont USEO fait partie) et les participants de Marseille 2.0 tenteront d’établir le panel des nouvelles possibilités offertes par le web 2.0, les dernières tendances émergentes, les nouveaux comportements en cours ainsi que le panorama des échecs et des réussites.
Modérateur : Philippe Français (Consultant Aller Retour)
Comment les réseaux sociaux transforment la gouvernance de la cité, le rapport au pouvoir, le discours politique ? Les réseaux sociaux, “cinquième pouvoir” ou simple innovation politique ?
– Thierry Crouzet, blogueur, auteur de “Le cinquième Pouvoir” (Éd. Bourin) : “le citoyen augmenté par les réseaux sociaux”
– Alban Martin, Maître de conférence associé au Celsa ParisIV Sorbonne, auteur de “Égocratie et Démocratie” : “Twitter la politique ? Pour le meilleur et pour le pire…”
– -z-, blogueur et caricaturiste tunisien, créateur du blog Débat Tunisie “Comment un flamand rose a contribué à la chute de la dictature Ben Ali ?”
– Christel Coornaert, directrice Sur Le Pont ! Communication : “Réseaux sociaux et projets urbains : l’expérience du Grand Avignon”
– Henri Dou, Professeur émérite à l’Université Paul Cézanne, Docteur en Sciences Physiques et Chimiques; Carole Hoareau, community manager de wiki2D : “le wiki 2D, une expérience citoyenne sur le développement durable”
– Arnaud Rayrole (Useo) présente les 5 meilleurs exemples d’utilisation des réseaux sociaux par les collectivités locales (synthèse d’une étude réalisée auprès des 100 plus grandes villes françaises).
– Xavier Crouan, directeur de l’information et de l’innovation numérique de Rennes Métropole “L’open data de Rennes Métropole : croire en la capacité créative des citoyens”
Modérateur : Gilles Benamo (directeur associé de Nouvelle Marque)
Les réseaux sociaux rendent-ils l’entreprise plus efficace et plus intelligente ? Quelles nouvelles pratiques professionnelles et corporate dans un monde ouvert et open source ? Qui parle au nom de la marque ? Comment peut-on réellement mesurer l’engagement des salariés…
– Nicolas Rolland, directeur de la Prospective Sociale de Danone : Danone a mis en place un véritable facebook interne à l’intention de ses salariés worldwide.
– Sandrine Deparis, responsable de la Communication Multimédia Suez Environnement : “Btwin, le portail collaboratif conçu avec les salariés”.
– Olivier Guerin, Président de l’Agence Play – Groupe image&dialogue “Comment gouverner les nouveaux espaces de conversation avec les publics de l’entreprise ?”
Comment l’usager, le consommateur prend le pouvoir jusque dans la conception, la définition et la production des produits et des services de l’entreprise ?
– Cédric Giorgi, directeur Europe de Seesmic, co-éditeur de Techcrunch France : “Quand vos clients et vos partenaires sont au centre de votre stratégie produit”
– Benoît Thieulin, directeur associé de la Netscouade : “Demainradiofrance.fr : inventer la radio de demain avec les auditeurs”
– Lionel Becker, directeur régional Starbucks Coffee France : “Starbucks : la force du digital comme facilitateur de la proximité client”
– Laurent Collin, directeur général de STONEPOWER – Groupe image&dialogue : “Comment mesurer l’engagement sur les réseaux sociaux ?”
L’email reste le moyen de communication numérique le plus largement utilisé, néanmoins en dehors de l’entreprise, Comscore a pu observer une baisse importante de l’usage des webmails par les jeunes, eux même à 70% présents sur les réseaux sociaux, indiquant qu’ils communiquent désormais au sein de ces réseaux sociaux au sein d’espaces conversationnels ou par microbloging.
De fait, les usages de ces canaux se chevauchent, ce qui n’est pas sans créer des confusions dans les pratiques : Les messages (mails) reprennent les messages dont ils sont la réponse et affichent l’historique de l’échange, les lecteurs de flux (microbloging) offrent des possibilités de message directs à dépiler tandis que les conversations notifient par des mails les nouveaux sujets.
Informer un millier de personnes de la publication de ce billet est intrusif. Désolé… (Au passage, j’en profite pour vous annoncer que bientôt vous pourrez configurer un flux dans Seesmic pour suivre les conversations de la Communauté). Poursuivre une discussion après une réunion par mail avec les participants est une occasion ratée de capitaliser une réflexion et de créer l’opportunité de voir s’impliquer d’autres personnes non présentes initialement. Partager sa veille par la publication de statuts réguliers bénéficie d’une audience limitée à quelques précurseurs.
Nous sommes aujourd’hui dans une phase de transition. Nous recevons tellement de mails que nous ne les lisons plus tous, sans pour autant avoir collectivement convenu de délester une partie des messages sur des canaux de flux. Nous continuons également à transmettre des pièces jointes et plus globalement à collaborer avec l’email alors qu’on reconnait perdre et mal partager de l’information. Les entreprises auraient tout intérêt à accompagner l’évolution vers l’adoption de ces différents canaux de communication et définir des conventions d’usages. Une convention qui pourrait démarrer sur la base suivante : Envoyer un message pour attirer l’attention, Converser pour collaborer et Tweeter pour éclairer.Ces nouvelles formes de communication ne sont pas plus indispensables aujourd’hui que ne l’était l’email au début. Néanmoins on touche déjà du doigt les premiers bénéfices et, la transition passée, d’autres seront à découvrir : La multiplicité de ces micro-messages d’activité est comme l’écho d’un radar, ils nous permettent de connaitre notre environnement dans un contexte d’évolution rapide ou la réactivité est essentielle. Les rebonds ne sont que des mécanismes de mise en relief et de persistance dans un flux éphémère. Ils nous permettent également de délester l’email d’un flot d’information qui ne nécessite pas de traitement de notre part. Ne vont rester dans une logique de stock uniquement les messages directs inter-personnels. Non seulement, nous sommes amenés à partager de l’information formelle, mais aussi notre propre activité.
Cette situation pose de vraies difficultés aux plateformes sociales, qui destinées à produire des flux et gérer des conversations, se retrouvent contraintes par les demandes utilisateurs à générer des emails, contre-productifs pour le coup. Un véritable dilemme d’ailleurs, et probablement un de leur principaux challenge à venir sera de réussir à établir le pont entre les 2 rives : entre nos vieilles habitudes et celles d’avenir.
L’email restera central pour une question d’attention s’il est dé-saturé. Il faudra pour cela, au delà des comportements, trouver une solution aux “notifications”, nécessaires mais intrusives. Et comme, elles sont automatiques, elles ne distinguent pas l’information à envoyer de celle inutile pour son destinataire. Heureusement, de plus en plus d’applications proposent de configurer les notifications, mais cela n’est pas suffisant. Des configurateurs de règles plus subtiles, voire apprenant seraient nécessaires.
Ce constat n’est ni nouveau, ni local. Il est universel et chacun se trouve ses petites solutions. A l’instar de Hilary Mason (chercheur chez Bitly) qui a développé un E-Mail Classifier. A contrario, le service Nudgemail.com qui consiste à lui transférer les mails que l’on reçoit afin d’être relancé ultérieurement, ne va pas dans le bon sens de mon point de vue, puisqu’il contribue à enfoncer le collaborateur en lui créant une pile de tache persistante. Il serait tolérable, si les alertes étaient en mesure de suivre la règle “quand j’aurai le temps…”.
Et si le système de Google (Priority Inbox) et de Facebook visant à prioriser les messages en fonction de notre proximité sociale (notamment le fait d’échanger avec quelqu’un) étaient la solution pour dé-saturer le canal “email” ? Cela re-mettrait au premier plan les fonctions de (social-) networking, notamment les mécanismes de mise en relation demandant l’accord des contacts intermédiaires (comme sur Viadeo ou Linkedin. De plus en plus, un message ne touchera sa cible qu’une fois que l’auteur aura montré “pâte blanche”. Mais c’est déjà implicitement le cas. L’email, extérieur pour l’instant a l’univers des RS, va progressivement s’y trouver immergé. Si les utilisateurs n’abandonnent pas l’email au profit des RS, ce sont les RS qui s’inviteront dans l’univers de l’email.
Même si l’email restera probablement encore pendant longtemps le canal de communication principal, son mode de traitement actuel atteint ses limites au profit de nouvelles formes à inventer. En attendant pour les inconditionnels de Outlook vous pouvez essayer Xobni (www.xnobi.com), un plugin qui apporte une nouvelle lisibilité dans vos messages. Je ne connais pas le coût en productivité de la gestion inefficace de nos messages, mais dans un univers ou nous tendons à être de plus en plus connectés et à interagir avec notre environnement, l’enjeu est important.
Ces nouvelles formes de conversation modifient le rapport des uns avec les autres et font nécessiter un apprentissage de nouveaux codes sociaux. Comme l’email et le mobile à leur arrivée. Elles vont également générer une masse nouvelle d’information, tout comme l’Internet a fait exploser les flux échangés. L’enjeu pour les organisations sera de dompter ces conversations pour en tirer profit, au risque d’en perdre.
*DM : Le Direct Message est une fonction de messagerie privée sur les plateformes de microbloging.
Autre article similaire : Mail, conversation, à la recherche d’une convergence nécessaire a l’entreprise 2.0
Quelle est la proposition d’usage de Facebook :
Pour en savoir plus, vous pouvez lire le site de Facebook ou l’article de 01net pro
Facebook est en bonne place pour faire converger les logiques de “flux” des conversations sur les réseaux sociaux et les logiques de “stock” des messageries. Déjà il réunit les deux. Mais çà, Outlook l’a déjà presque fait. Mais surtout il transforme une pile de messages en files de conversation. Une approche plus lisible et moins intrusive, car il n’ait plus à subir la contrainte du dépilement. Charge à chacun de s’intéresser ou non, à défaut quand il le souhaite aux conversations dont il est plus ou moins partie prenante.
Certains n’y voit qu’une question de fonctionnalités, d’agencement de l’information, mais au fond cela impacte nos usages, notre manière de communiquer. Et cela mérite donc tout notre intérêt.
Si intégrée dans un réseau social, la messagerie se mue progressivement en plateforme conversationnelle, on obtient une convergence des usages intéressante à plusieurs titres pour l’entreprise :
Au sein de l’entreprise, cette fois-ci ce serait Microsoft qui serait ébranlé si les prochaines versions d’Outlook et de Sharepoint n’évoluaient pas dans ce sens. Il est à parier que les entreprises ne vont pas attendre 3 ans pour gagner en efficacité et que des éditeurs proposeront rapidement cette évolution. Certains comme Calinda avec Mindup (voir l’analyse d’useo) proposent déjà des passerelles entre messagerie et plateforme conversationnelle.
Une convergence dont le succès en terme d’usage n’est cependant pas garanti pour Facebook. Souvenez-vous de Google qui a tenté le chemin inverse il y a un an avec Google Wave et qui a abandonné quelques mois plus tard. L’approche de Facebook est cependant, me semble-t-il, moins disruptive.
]]>Le village des RSE
Le village des RSE réunira blueKiwi, Knowledge Plaza, Jalios et Jamespot. Parmi les éditeurs présents sur le Référentiel participeront également : blogspirit (Forum RSE), IBM (Sponsor de la conférence plénière) et xWiki. Chaque éditeurs présentera sa proposition d’usage autour de 4 macro-usages :
Le salon sera l’occasion d’échanger avec eux sur ces thématiques et de découvrir leur solution sous l’angle “gestion des connaissances”.
Livret de la gestion des savoirs avec les réseaux sociaux
A l’occasion d’ICC 2010, USEO éditera un Livret de la gestion des savoirs avec les réseaux sociaux dont l’objectif sera de fournir un guide pédagogique à l’intention des entreprises qui initient des réflexions dans ce sens. Il réunira un exposé de l’état de l’art, les propositions d’usages des éditeurs et des cas d’utilisation.
Les conférences et forums
Durant ces 2 journées, vous pouvez dorénavant noter :
Pour en savoir plus : www.icc2010.info et http://communaute.useo.fr
]]>Oui. eXo 3 est là et j’ai eu l’occasion d’en avoir un aperçu assez complet, quelques jours après sa sortie. Malheureusement pas avant. Je n’ai donc pas eu l’exclu avant tout le monde, mais je me dis qu’Useo n’est pas Gizmodo et qu’eXo 3 n’est pas iPhone 5, donc cela ne doit pas faire une grande différence. Merci quand même à Tugdual et Jérome!
Revenons à ce qui nous intéresse : la nouvelle version majeure de la plateforme eXo. Le moins qu’on puisse dire c’est le périmètre d’usages n’a plus rien à voir avec ce que j’ai pu voir il y a 2 ans où eXo se présentait plus comme un poste de travail en ligne (avec “WebOS” qui semble avoir été délaissé, même si ce n’était qu’une couche graphique qui doit toujours exister). En effet, eXo proposait de déporter les outils collaboratifs du quotidien dans le navigateur : mail, agenda partagé, portail d’entreprise, classement documentaire. Aujourd’hui, eXo est une plateforme complète couvrant publication de contenu pour la gestion de sites x-net, base de connaissances, travail collaboratif, et réseau social. eXo fait donc partie des quelques solutions du marché français (avec Sharepoint, Jalios ou Silverpeas) à avoir un périmètre fonctionnel aussi large.
Là où eXo va se différencier, c’est probablement au niveau de son expérience utilisateur et sa capacité à évoluer fonctionnellement par de simples de clics. L’outil parvient à allier richesse fonctionnelle et ergonomie. Cependant eXo n’a pas une maturité homogène dans ses modules. En effet, si l’outil excelle dans ses domaines historiques que sont la publication de contenu ou la gestion des connaissances, on remarque encore quelques manques fonctionnels, voire quelques incohérences d’usages sur le domaine des réseaux sociaux d’entreprise.
]]>Les réseaux sociaux sont perçus comme des outils au service des collaborateurs, des outils de communication qu’on imagine chronophages sans pour autant percevoir leurs gains directs. Existent-ils ? Comment les obtenir ?
Les RSE catalysent le développement de nouveaux modes d’organisation plus interactifs et plus en réseau au sein et avec l’environnement de l’entreprise. Les processus de décisions, les savoirs et les savoir-faire de l’entreprise s’enrichissent d’une dimension conversationnelle et relationnelle. Alors que ces pratiques sont en rupture avec celles existantes, comment les développer en douceur au sein de l’entreprise ? Plusieurs éditeurs présenteront leur solutions, leur proposition d’usage associée et des retour d’expérience illustration cette évolution en cours.
Lors de cette conférence témoigneront des entreprises utilisatrices : Bouygues (Microsoft), Sun Microsystems (Jamespot Pro) et SAS.
Pour en savoir plus : http://www.forumcxp.com
Teaser Forum CXP 2010 from Magic4media on Vimeo.
]]>USEO, co-animera avec Cap Com’, un atelier le jeudi 14 janvier à 9h30 ayant pour thème “Comment les collectivités s’ impliquent dans le dialogue citoyen et les réseaux sociaux ?”
A noter également, la présentation des premiers éléments de l’étude réalisée par USEO sur “La présence des collectivités sur les réseaux sociaux : les 50 plus grandes villes de France sur Twitter”. Cette étude sera disponible en téléchargement sur le site d’USEO d’ici la fin du mois de Janvier.
Le programme détaillé des rencontres d’Autrans est disponible ici.
Et si vous souhaitez suivre les échanges d’Autrans 2010 sur Twitter, utilisez le hashtag #autrans10.
En espérant échanger avec vous lors de ces rencontres et vous compter nombreux à l’atelier du 14/01 !
]]>Egalement relayée, la tentative d’interdiction de ces pages, du moins la critique par le Ministère de la Justice Italienne des ces attroupements sur les réseaux sociaux aura un effet contreproductif pour le gouvernement italien. Les commentateurs vont s’insurger contre une tentative de reprise en main du web par les autorités, alimentant un peu plus le coté négatif de Berlusconi, à l’origine de la fronde sur le web.
Dans un sens plus positif, un comité de soutien s’est initialisé sur les réseaux sociaux pour la création d’une extension de nom de domaine en “.paris” sous la forme Soutenons Point Paris. Cette action citoyenne revêt la forme des lobbying qui témoignent de leur projet et du bien fondé de celui-ci d’une part auprès des instances décisionnaires et d’autres part au près des relais d’opinion ou cercles d’influences.
La différence entre ces deux formes de mobilisation tient à l’existence, ou non d’opposition. Dans le cas Berlusconi, l’opposition est à l’origine même de la création de groupe sur les réseaux sociaux, tandis que dans le cas de “Soutenons .paris” il s’agit d’un groupe sans véritable opposition, du moins a priori. Les groupes constitués ont donc pour principale action de communiquer et non de contre-attaquer.
La présence sur le web s’inscrit dans une démarche globale de communication dans les cas de mobilisation citoyenne. L’essentielle est d’être relayée. Pour cela, l’attaque développe plus de réactivité : de “Uccidiamo Berlusconi” (sortons Berlusconi)on est passé à “berlusconi,ora che abbiamo la tua attenzione…RISPONDI ALLE NOSTRE DOMANDE” (Berlusconi, maintenant que nous avons ton attention, réponds à notre demande).
Cette évolution dans la création successive de page Facebook témoigne de la volonté de dialogue, voir de constatation d’un refus de dialogue de la part de l’intéressé. Au final, ce groupe se place comme interlocuteur incontournable et maintient la lumière sur leur mouvement.
Deux situations, deux techniques d’utilisation des réseaux sociaux qui incluent toute deux les réseaux sociaux dans une stratégie de communication avec les institutions.
Liens
http://www.facebook.com/group.php?gid=174369200668
http://twitter.com/NoBerlusconi
http://www.facebook.com/pages/SoutenonsPointParis/190045457314?ref=mf&v=wall
]]>
A observer l’usage de Twitter fait par les musées, on pourrait croire que cet outil était fait pour eux.
Le secteur artistique a l’habitude de travailler en réseau dans leur fonctionnement même (prêts, échanges et autres partenariats). Cette communauté plus que d’autres a besoin de monter ce qu’elle fait pour promouvoir son action, de même elle a besoin de se tenir au courant de l’actualité de ses paires et des artistes naissant. Un musée a donc l’habitude de communiquer sur ses collections, ses projets, ses programmes, autrement dit “se faire suivre” et aussi de se tenir informer des actualités des autres musées, des artistes nouveaux et de toute l’information connexe à la culture, ou “suivre” des titulaires de comptes.
Twitter était particulièrement adapté à leur besoin, c’est tout naturellement que les musées apparaissent très nombreux sur Twitter, le plus souvent ils se suivent entre eux, et les 42806 abonnés au compte du Prado sont là pour en témoigner la culture intéresse beaucoup de monde.
De plus rares musées comme le Centre Pompidou ont choisi de ne suivre personne mais de se contenter de communiquer.
Les comptes Twitter des musées apparaissent en bonne position lorsque l’on effectue une recherche par ville, car arrivés tôt ils ont pu choisir des intitulés simples et évidents. Les messages envoyés sont principalement une actualité concernant leurs expositions et renvoient vers leur site internet, ils génèrent ainsi du trafique sur leur site.
La dimension internationale de Twitter sert également les musées qui communiquent mondialement, le développement du tourisme culturelle est depuis toujours mondial, les sites eux même ainsi que les collections et les expositions sont des éléments moteurs dans le choix de destinations touristiques.
Des associations de Musées comme Museum and the Web sont également présentes sur Twitter et l’utilisent quasi exclusivement via les fonctions RTT et @, prenant à coeur leur mission de transfert les actualités des autres. Ils ont donc bien compris la richesse de faire circuler l’information.
La combinaison de différents acteurs cuturels, à savoir les musées eux-même, forcément centrés sur leurs actualités ainsi que l’existance de relais d’information, ainsi que d’autres acteurs de la cultures connexes à la vie des musées fait que la communication entre musées s’est considérablement enrichie avec Twitter.
Liens
http://twitter.com/museodelprado
]]>