réseau social – Le blog des consultants Lecko https://blog.lecko.fr Wed, 28 Jan 2015 08:55:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.5 https://blog.lecko.fr/wp-content/uploads/sites/5/2020/10/cropped-FAVICON_LECKO-02-02-32x32.png réseau social – Le blog des consultants Lecko https://blog.lecko.fr 32 32 Partager, c’est s’enrichir https://blog.lecko.fr/partager-cest-senrichir/ Wed, 28 Jan 2015 08:46:13 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=3287 Depuis la création de Lecko, nous partageons l’ensemble de nos états de l’art et analyses de manière gratuite, sous licence creative commons.

Pourquoi ? Car nous avons l’intime conviction que partager ces ressources librement permet de créer une émulation de notre écosystème. Cela aide les porteurs d’initiatives à développer leurs projets. Cela éclaire les managers et décideurs à porter leurs décisions. Cela amène nos clients à être plus exigeants.

Alors que nous entamons cette semaine le lancement de notre 7ème étude sur les Réseaux Sociaux d’Entreprise, nous pensons avoir passé l’âge de raison.

Aujourd’hui nous vous proposons de vous impliquer. Par votre geste, vous émulez vous aussi l’écosystème du 2.0. Vous ouvrez des brèches, lancez des débats, nous questionnez pour toujours viser l’excellence.

Ainsi pour le lancement de RSE – Tome7, nous offrirons la version papier de notre étude à l’ensemble des ambassadeurs de nos travaux. Un RT, un partage sur Facebook, un petit mot dans LinkedIn… ces micro-actions sont autant de manières de partager votre souhait de voir un écosystème évoluer, réflechir et s’agrandir. Nous partageons la même cause : partager, c’est s’enrichir.

 

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USEO présente sa nouvelle étude sur les Réseaux sociaux des mouvements politiques https://blog.lecko.fr/useo-presente-sa-nouvelle-etude-sur-les-reseaux-sociaux-des-mouvements-politiques/ Thu, 09 Jun 2011 08:01:08 +0000 http://blog.useo.net/?p=1067 A un an des élections présidentielles, les mouvements politiques s’activent et se préparent à déployer leurs forces pour convaincre les français. Le web et les nouveaux usages associés aux médias sociaux sont l’occasion pour eux de bâtir de nouvelles plateformes de mobilisation. Aujourd’hui, en phase de rodage pour certaines, elles joueront inévitablement un rôle significatif durant les prochains mois. USEO a étudié ces plateformes et les modes d’organisation émergents dans la sphère politique et citoyenne.

Une dizaine de journalistes (01 informatique, Collaboratif-info, Archimag, La Gazette des communes, Le courrier des maires) et blogueurs (Damien Douani (@damiendouani) qui vient de lancer sa propre agence (http://www.fadasocialagency.com/) ! (ndlr: bon vent Damien !) , Fadhila Brahimi (@fbrahimi), Romain Biard (@biskuit) (également dans une nouvelle aventure avec EZ ambassy, http://ezembassy.com), Loic Bodin (@loicbodin Renaissance Numérique http://www.renaissancenumerique.org ) ont répondu présents à notre invitation et nous avons pu passer un bon moment à échanger sur ce sujet passionnant. Nous avons également été très contents de recevoir une délégation de La Netscouade, agence et éditeur innovant dans ce domaine. Je vous invite au passage à découvrir leur dernier produit de gestion de requêtes des citoyens (http://www.beecitiz.com).

Nicolas (@nicolasgoin) présentant l’étude.

Cette étude intitulée “Une mobilisation citoyenne qui préfigure de nouveaux modes de gouvernance des politiques publiques’ analyse les modes d’organisation émergent autour des plateformes de réseaux sociaux des partis politiques.

Nous avons choisi d’étudier les plateformes des mouvements politiques, proches en fonctionnalités de ceux mis en place par les entreprises, pour comprendre comment ces outils de communication sont devenus de véritables outils d’organisation et de mobilisation.  Le choix d’axer cette étude sur les réseaux sociaux tient à la marge de manœuvre laissée aux membres dans l’organisation des activités et la création de contenus qui y est plus importante que sur d’autres médias sociaux  où elle se trouve souvent limitée aux fils de commentaires associés à une actualité générée par l’animateur.

Alors qu’Internet a profondément révolutionné notre façon de communiquer, la sphère politique a mis du temps avant de comprendre l’impact et l’utilité des nouveaux usages induits par cette révolution.  Les années 2000 ont été celles d’un investissement progressif du politique dans le  champ Internet (blogs de campagne des Régionales 2004, influence du web dans le « non » au référendum sur la Constitution Européenne en 2005, structuration du Web politique français en 2007…). Aujourd’hui les mouvements et les partis politiques sont présents de plusieurs manières sur Internet : via Twitter, Facebook et aussi des réseaux sociaux que les mouvements ont eux-mêmes créés (comme la Coopol, Désir d’Avenir….) et qui sont ouverts à tous, militants du parti ou non.

USE0 a mis en place une grille d’analyse fine pour distinguer les  réseaux en fonction des usages développés (usages d’influence / usages de collaboration et usages de coordination).   Cette grille révèle qu’il y a trois types de réseaux sociaux politiques: les réseaux « d’influence » visant à promouvoir les idées et les actions de l’instance politique, les réseaux « de collaboration » facilitant la mise en relation des sympathisants et le débat  pour renforcer la cohésion interne et les réseaux « de coordination » ayant vocation à faciliter l’organisation de la vie militante. L’étude montre aussi que ces réseaux ont un très fort potentiel social, souvent plus élevé que celui des réseaux sociaux d’entreprise avec lesquels ils ont pourtant de nombreux points communs.

Enfin l’étude montre comment ces réseaux  permettent de fédérer et de mobiliser les citoyens et constituent une opportunité pour les institutions publiques d’engager  la conversation avec les administrés et de recréer de l’engagement citoyen autour des politiques publiques.

Sommaire de l’étude :

  • Partie 1 – Le web politique : des prémices au 2.0

L’étude retrace l’histoire récente de l’évolution des pratiques politiques, vers une appropriation progressive d’un outil de communication devenu un outil de mobilisation : Comment les partis politiques en sont-ils arrivés à utiliser aujourd’hui les réseaux sociaux? Quels sont les principaux enjeux auxquels ces derniers tentent de répondre sur le Web?

  • Partie 2 – Analyse des Réseaux Sociaux des Mouvements Politiques (RSMP)

Les nouveaux modes d’organisation citoyenne autour de projets politiques sont étudiés ainsi que le décryptage fonctionnel des usages des réseaux sociaux des mouvements politiques. Comment les principaux mouvements politiques français parviennent à exploiter le potentiel offert par les réseaux sociaux ? Quelles sont les principales orientations prises au regard des fonctionnalités offertes sur ces espaces? L’étude  porte sur les plateformes suivantes : L’autre gauche, La Coopol, Les Démocrates, Désirs d’avenir, Epicentre, Europe Ecologie, Villepincom.net

  • Partie 3 – Les conséquences sur les modes de gouvernance des politiques publiques

Quels sont les impacts de cette acculturation du monde politique sur les collectivités ? Comment l’administration peut ou doit répondre aux demandes croissantes d’élus qui en maîtrisent de plus en plus les enjeux ? Comment évolue la relation entre les citoyens et l’institution dans le cadre de cette société de la transparence ?

Pour terminer, j’en profite pour remercier le noyau de consultants qui s’investit sur ce sujet depuis plusieurs mois et dont les travaux se poursuivront toute l’année : Joanna Walzack (@J0anna_w) Nicolas Goin (@nicolasgoin), Sophie Brassaud.

Télécharger l’étude sur la Communauté et participer à la discussion ou faites en la demande via ce formulaire

D’autres analyses seront publiées dans la continuité de cette étude, restez connectés !

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Le réseau social territorial ou comment booster son site tout en se rapprochant de ses administrés … l’exemple du Conseil général de l’Oise. https://blog.lecko.fr/le-reseau-social-territorial-ou-comment-booster-son-site-tout-en-se-rapprochant-de-ses-administres-lexemple-du-conseil-general-de-loise/ Tue, 01 Jun 2010 15:30:34 +0000 http://blog.useo.net/?p=756 Depuis fin mars, le Conseil général de l’Oise met à disposition des visiteurs de son site Internet la possibilité de se créer un compte sur le réseau social du Département. En quelques clics, l’affaire est bouclée et la plateforme d’échange semble offrir des perspectives intéressantes aussi bien en termes de fonctionnalités pouvant se révéler utiles pour ce type de site qu’en termes de stratégie de communication :

Une plateforme sobre et fonctionnellement complète :

Sans vouloir réinventer le réseau social, le Conseil général de l’Oise propose une plateforme allégée mais fonctionnellement adaptée à son contexte d’utilisation. En voici quelques exemples :

Des populations segmentées et identifiées

La plateforme permet en un clic de pouvoir effectuer ses recherches de contacts selon leur « profil », c’est-à-dire de pouvoir distinguer associations, élus, groupes ou administrés.

La mise en ligne d’un agenda associatif et culturel

Il est possible de consulter et d’alimenter un agenda culturel et associatif du département en page d’accueil. Cette fonction s’adresse surtout aux administrés et permet de positionner le réseau comme un portail vers le net territorial et l’information locale.

Discussions contextualisées, regroupement autour de centres d’intérêts communs

La notion de groupe permet de  contextualiser les dialogues des administrés, des associations et des élus qui peuvent ainsi se retrouver autour de tout type de sujet d’intérêt commun. Cela constitue un bon moyen d’initier le Dialogue Citoyen entre l’institution et ses administrés de façon informelle.

Un nouveau canal permettant la multiplication des axes stratégiques de communication :

Le réseau social permet tout d’abord de développer un nouveau biais de communication de proximité entre les administrés, les associations du Département et les acteurs du Conseil général (élus ou non). Les agendas, les espaces de discussions, la possibilité de cibler une information distinctement propre au territoire, voire à une parcelle bien précise de celui-ci, permettent de contextualiser utilisateur par utilisateur l’information mise à disposition sur le site du Conseil général, d’imposer le site comme un portail vers le Web du Département. Ainsi l’insertion de ce type de plateforme au sein d’un site de Conseil général permet à celui-ci de développer sa communication en termes de portail territorial.

D’autres axes d’amélioration sont exploités dans le fait que tout utilisateur souhaitant intervenir est identifié. D’une part cela permet de promouvoir l’action et l’implication des différents élus du Département, et ainsi d’opter pour un marketing politique de proximité. D’autre part, cela permet au Conseil général de développer des espaces d’échanges avec des administrés et des associations identifiés. La mise en place de ce type de dialogue tend à l’instauration d’un Dialogue Citoyen, à la consultation des administrés souhaitant s’exprimer sur des problématiques touchant le quotidien du Département et la vie de ses administrés.

En somme, une plateforme tel que le réseau social territorial du Conseil général de l’Oise tend grandement à se rapprocher des administrés dans la stratégie de communication développée via le site Internet.

Une évolution réelle et visible …

Bien que le Conseil général de l’Oise ne soit pas la première institution à avoir créé son propre réseau social de proximité (la ville de Toulouse avait déjà franchi ce cap depuis l’année passée), il peut néanmoins se targuer d’être le premier Conseil général à mettre à disposition de ses administrés une plateforme d’échange aussi riche en termes de fonctionnalités propres aux réseaux sociaux. Lorsque d’autres départements (Conseils généraux de l’Hérault ou de la Manche notamment) avaient par le passé déjà abattu la carte de l’espace personnalisé afin d’appuyer sur l’aspect « portail territorial » de leur site Internet, aucun n’avait été aussi loin que le Conseil général de l’Oise en termes d’échanges ego-centrés et de fonctionnalités de Social Networking. Ainsi, cela s’en ressent grandement sur les axes de communication activés par ce site en comparaison de l’audit qui en avait été fait en 2009 dans le cadre du Livre Blanc «Étude des stratégies de communication en ligne des collectivités – L’exemple des Conseils généraux» publié par USEO:

On peut constater à quel point ce type d’outil permet une diversification des axes stratégiques de communication via le site Internet. La plateforme de réseau social territorial permet ainsi d’optimiser, voire d’activer, les aspects « Portail Territorial », « Dialogue Citoyen » et « Marketing Politique » du site.

Si cet exemple est encore trop récent pour en tirer des conclusions en termes d’utilisation, de fréquentation de la plateforme et de résultats visibles quant aux actions lancées par le Conseil général parallèlement aux échanges occasionnés entre élus et administrés, il est certain qu’en termes de communication Web et d’implication des administrés dans la vie du territoire, une étape est en train d’être franchie, offrant bon nombre de perspectives intéressantes !

Référence méthodologique : Étude des stratégies de communication en ligne des collectivitésL’exemple des Conseils généraux

Les 100 sites Internet des Conseils généraux ont été analysés pour dégager des axes stratégiques clés et des leviers d’optimisation majeurs. Cette étude s’adresse à tous les acteurs en charge de l’offre Web d’une collectivité territoriale. Les décideurs, direction de la communication, cabinet et élus y trouveront des éléments pour comprendre les enjeux et le potentiel du média Internet. Les opérationnels y trouveront les clés pour aligner leur projet de refonte de site avec leur stratégie et leurs politiques publiques prioritaires.

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La transparence identitaire est-elle une condition au développement de pratiques sociales ? https://blog.lecko.fr/la-transparence-identitaire-est-elle-une-condition-au-developpement-de-pratiques-sociales/ Tue, 30 Mar 2010 12:03:36 +0000 http://blog.useo.net/?p=739 Partant du principe que la réussite d’une communauté se mesure à sa taille et à son activité, les entreprises sont tentées de réduire les barrières à l’entrée sans forcement avoir conscience des effets secondaires. Parmi ces écueils, il y a potentiellement celui de laisser sa communauté ouverte aux anonymes et de laisser les membres avancer à visage masqué. Car si elle devient plus accessible, son potentiel ‘social’ sera équivalent à celui d’un site sur lequel on ouvre les commentaires. Peut-on alors escompter à terme les effets “sociaux” promis par l’entreprise 2.0 ? Y a-t-il continuité ou rupture entre site traditionnel et espace communautaire ?Tout d’abord, voici comment je caractérise un site “social”, maximisant les opportunités de mise en relation et centré sur la conversation :

Ne pas se tromper d’objectif
La réussite d’une communauté se mesure bien à l’atteinte des objectifs Business qui lui sont fixés. Pour les ambitieux, ces objectifs s’appuieront sur la mise en relation (social-networking), la force de la recommandation, la coproduction ou co-innovation (social-crm), l’association des savoirs et des experts (social-KM). Constituer une audience est loin d’être suffisant. Et Il n’y a pas de raison valable pour tout sacrifier à l’audience. « Fédérer » ne doit pas être l’objectif qui conduirait l’entreprise à développer des moyens pour attirer, mais le résultat du succès d’une communauté qui génère de la valeur par elle-même.

Qu’apporte la transparence identitaire ?
Le moteur du 2.0 est bien la conjugaison de l’échange et la mise en relation. La constitution d’une identité numérique est un point de départ. Elle peut reprendre son identité ou être une création sous couvert d’un pseudonyme. Un pseudonyme est une identité créée de toute pièce, sans histoire, et de fait : pauvre. Il lui faudra du temps et de l’activité pour se construire. En général, les pseudonymes sont juste des masques, et pas des identités virtuelles. Etre identifié permet d’apporter à ses propos le poids de son identité, même si on n’est pas obligé de tout dévoiler ; cela reste aussi une identité “construite”.
La transparence identitaire permet de savoir à qui on s’adresse, de s’intéresser aux autres, de se rendre compte qu’on les retrouve sur d’autres espaces en ligne comme dans des événements physiques. Elle crée un rapport aux autres qui permet de se positionner. Elle prépare l’implication nécessaire à la production du carburant de la communauté.
Le pseudonymat sur une communauté revient à la cloisonner. Dans un univers de plus en plus interconnecté, la connaissance de l’autre et les échanges s’établissent sur plusieurs espaces démultipliant ainsi le potentiel de chacune des communautés.

Accepter un trafic anonyme pourrait-il être une étape intermédiaire ?
Le dialogue peut également se développer dans des conditions d’anonymat. Certaines entreprises le démontrent en animant des plateformes d’échanges sur leur site (ex: http://mystarbucksidea.force.com/ ou http://vous-et-la-ratp.net). Leur objectif raisonnable vise à donner la parole à leur environnement, leur permettre de s’exprimer sur une thématique ou sur un produit. Il s’agit plus d’espaces de dialogue que d’espaces communautaires. Mais ils pourraient évoluer vers dans un 2nd temps (La RATP a ensuite créé http://www.lafabriqueratp.fr/).
Si l’espace de dialogue public est une première étape pour engager la conversation, exposer les membres à un trafic anonyme annihile toute implication personnelle et durable. On reste dans une situation participative très proche de celle du blog et dont on connait les limites. Proposer à ses membres de s’exprimer en leur permettant de connaitre leur audience, d’échanger avec elle et éventuellement de rentrer en contact est beaucoup plus stimulant. La participation est l’aboutissement d’un chemin d’intégration dans une communauté ; certains s’y sentent à l’aise rapidement, d’autres ont besoin d’observer.

A défaut de conditionner le développement de pratiques sociales, la transparence identitaire l’influence fortement. Si vous vous posez la question des règles de participation et de la mise en scène de votre espace d’échange, tenez compte de ses 3 principes dans votre réflexion :

  1. Initier un espace de dialogue exposé à un trafic anonyme permet de montrer une posture d’écoute, d’engager la conversation.
  2. Conditionner l’accès à la communauté à la constitution d’une identité crée des conditions plus favorables à l’implication. Cela devient un pré-requis pour développer un RS à part entière.
  3. Privilégier la transparence identitaire permet d’avoir des identités riches et créer des interconnexions avec d’autres réseaux, démultipliant le potentiel de chacun.

Ces principes seront à moduler en fonction de la préexistence ou non de la communauté avant son outillage.

Retrouver l’ensemble de la discussion sur le Référentiel USEO.

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