Misant sur l’interactivité et le partage des connaissances, nous avons souhaité créer un atelier vivant avec la vingtaine de participants présents. Le principe était simple, nous avons formé trois groupes représentant chacun une collectivité fictive : un conseil général, une communauté d’agglomération et une ville. Afin de pimenter l’atelier, chacun des groupes disposait d’une fiche de contexte renseignant des informations diverses mais structurantes : les objectifs principaux du mandat en cours ; la sensibilité des élus et des directions métiers au sujet de l’open data ; la présence sur le territoire d’entreprises numériques et d’établissements académiques.
L’objectif attenant était clair : un projet open data doit s’inscrire dans une politique publique et une stratégie numérique globale.
Chacun des groupes a ensuite été mis à contribution pour répondre à des « cartes événement » au cours des différentes phases d’un projet d’ouverture des données publiques : la phase de cadrage, la phase de réalisation et la phase d’exploitation.
A chaque « carte événement » proposée à l’une des collectivités fictives, celle-ci devait élaborer et présenter son plan d’actions pour y répondre. Cette étape de réflexion et d’argumentation fut le moment idéal pour s’appuyer sur l’expérience de chacun ; chaque groupe ayant été composé de profils différents.
Même si les aléas de l’atelier n’ont pas permis de respecter totalement la configuration prévue, nous avons pu nous appuyer sur : des experts de l’opendata ; des agents du service public ; des journalistes ; des associatifs ; des chercheurs ; des étudiants stagiaires aussi bien en collectivités qu’en SSII ; un entrepreneur et de simples citoyens néophytes !
La richesse des échanges a été rendue possible grâce à ce mélange d’acteurs aux profils et attentes variés. Ceci confirme l’un de notre leitmotiv : un projet open data doit s’inscrire, dès le début, avec la société civile du territoire concerné.
Les « cartes événement » qui lançaient ces échanges pointaient toutes des problématiques pouvant se poser à un chef de projet open data. En effet, ces cas concrets se voulaient le reflet des enjeux d’un tel projet et mettaient en exergue les questions à se poser aux différentes étapes de la démarche.
Les participants ont donc dû s’organiser pour notamment :
Ce travail a ainsi permis de mettre en avant une autre conviction de LECKO : un projet open data est un projet comme un autre, nécessitant de définir des objectifs en lien avec une stratégie plus globale, de cadrer le périmètre, de se fixer des moyens et d’assurer une conduite de projet rigoureuse dans toutes les phases du projet.
Cette première semaine européenne de l’open data fut un excellent moyen de traiter un sujet en devenir en France. Nous sommes donc très fiers d’y avoir participé et remercions aussi bien les organisateurs, que les participants pour leurs retours positifs !
]]>