indicateurs – Le blog des consultants Lecko https://blog.lecko.fr Thu, 11 Oct 2012 21:37:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.5 https://blog.lecko.fr/wp-content/uploads/sites/5/2020/10/cropped-FAVICON_LECKO-02-02-32x32.png indicateurs – Le blog des consultants Lecko https://blog.lecko.fr 32 32 On ne mesure pas l’intérêt d’un réseau social d’entreprise à la quantité d’information produite https://blog.lecko.fr/on-ne-mesure-pas-linteret-dun-reseau-social-dentreprise-a-la-quantite-dinformation-produite/ Thu, 11 Oct 2012 21:27:20 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1986 C’est à l’évidence un vieux réflexe dont on a du mal à se défaire. La règle 1/9/90* est l’emblème de ce cadre de pensée réducteur qui fait obstacle à la compréhension des Réseaux sociaux d’entreprise. Si traditionnellement on vise à gérer au mieux un capital de savoirs, aujourd’hui on ambitionne à organiser une meilleure circulation de l’information.

L’action collective change d’orientation

Sur les plateformes sociales, l’individu est placé au 1er plan, devant les contenus. Plus qu’une question d’ergonomie, cela traduit un véritable changement de paradigme. Si chacun perçoit les nouvelles actions disponibles sur ces plateformes sociales, leur sens et leur valeur sont moins compris. Elles se caractérisent par des formes de contribution requérant de faibles efforts et générant peu d’exposition. En plaçant tout le monde sur un pied d’égalité, publier ne signifie plus “être lu”. Finalement chacun parle dans un entre-nous qui pour s’étoffer, nécessite une mise en réseau.

Cette situation peut laisser certains s’interroger sur l’utilité de prime abord de ces bavardages ; D’autant plus si on raisonne traditionnellement en comptabilisant l’information produite et sa diffusion. Ces micro-actions conversationnelles (noter, relayer, qualifier, commenter) vont chacune dans leur coin valoriser une même information et permettre de rapprocher les personnes. Cette facilité de contribution, ces formats plus courts, cette liberté d’expression liée à la responsabilité de chacun de s’exprimer sur son espace libère la parole et permet à l’informel de circuler. Certains y voit une information de qualité dégradée, d’autres un avis mettant en perspective les informations formelles ou problématiques rencontrées par l’entreprise.

Pour terminer, cette nouvelle forme d’actions collective aplatit la hiérarchie de prise de parole existante jusqu’à présent. Non seulement chacun a la parole, mais il n’y a désormais plus de différence entre celui qui initie une discussion et ses intervenants. Chacun est au même plan. Même les lecteurs, affichés aux cotés des articles lus, sont comme les contributeurs sous le feu des projecteurs. Lire c’est aussi informer les autres de ses centres d’intérêt. Un RSE ne transforme pas les collaborateurs en “écrivains” et il ne faut pas attendre une production d’information consistante ou formelle plus importante. En revanche, les micro-actions conversationnelles constituent des méta-données permettant de qualifier et trier la masse d’information de plus en plus importante à laquelle on accède. Développer l’usage de son RSE doit se faire dans cette approche.

La circulation de l’information fait émerger de nouvelles synergies

Face à la complexité des situations rencontrées, l’information seule ne suffit pas. Il est bien connu qu’il y a un écart entre “savoir” et “savoir-faire” rendant nécessaire de mobiliser les bonnes expertises. Une promesse ancienne mais qui se concrétise avec la mise en réseau et la multiplicité des micro activités sociales associées. Car ces dernières permettent d’extraire les centres d’intérêts de chacun et à expertise similaire, suggérer une mise en relation avec une personne socialement plus accessible. Au travers de recherches d’information, de lectures ou de discussions sur le RSE, chaque collaborateur découvre des personnes ou re-découvre des personnes connues, leur thématiques privilégiés, leurs relations avec d’autres collègues, etc. Cette meilleure connaissance des autres, que l’on croise pourtant régulièrement, favorise les rapprochements par affinité professionnelle. Si l’identification a lieu sur la plateforme, la prise de contact a bien souvent lieu par d’autres canaux. Ces réussites sont à mettre au profit de la mise en réseau des acteurs sur la plateforme.

L’organisation doit, pour cette raison, veiller à l’émergence de cette nouvelle sociabilité, accompagner les collaborateurs dans la création de leur identité numérique, leur propension à s’insérer ds les conversation ou à faire part de leur activité. Plutôt que s’interroger sur la part des utilisateurs qui produisent du contenu, l’entreprise doit suivre l’engagement de ses utilisateurs dans leur activité sociale.

Lecko présentera le 23 octobre sa dernière étude “Piloter sa transformation vers l’entreprise 2.0”.

 

* 1% de producteur, 9% de commentateurs, 90% de lecteurs.

 

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RSE Analytics – Lecko lance une nouvelle offre novatrice de mesure des évolutions d’usages vers des pratiques sociales et collaboratives sur les RSE (Réseaux Sociaux d’Entreprise). https://blog.lecko.fr/rse-analytics-lecko-lance-une-nouvelle-offre-novatrice-de-mesure-des-evolutions-dusages-vers-des-pratiques-sociales-et-collaboratives-sur-les-rse-reseaux-sociaux-dentreprise/ Mon, 07 Nov 2011 21:18:38 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1229 Lecko RSE Analytics monitore les activités sociales sur une plateforme de réseau social d’entreprise afin de fournir des indicateurs aux pilotes et animateurs de ces plateformes. L’enjeu : fournir des informations pertinentes au regard des particularités des réseaux sociaux, produire des diagnostics lisibles et valoriser les progressions.

Cette application mesure l’évolution des pratiques engendrées par les nouvelles plateformes et accompagnement associé et compare l’activité des communautés. Un service à destination des cellules de gouvernance des projets 2.0. Pour chaque communauté il est possible de diagnostiquer :

  • le niveau de maturité des utilisateurs
  • le dynamisme relatif de la communauté en fonction de sa typologie
  • l’alignement entre l’objet de la communauté et l’intérêt des utilisateurs

La solution est un service en ligne compatible avec toutes les solutions de RSE. Si aujourd’hui les données (logs d’activité) sont à exporter, puis importer manuellement, des connecteurs seront rapidement proposés. L’utilisation de la plateforme sera gratuite pour les plateformes de taille raisonnable, payante à prix coûtant pour les autres du fait du besoin de ressources de calcul important et des coûts d’exploitation associés. Lecko fournira des prestations de conseil autour.

Lecko est une des entreprises de conseil précurseur dans l’accompagnement au développement des usages autour des plateformes de RSE. Cette offre est née de cette expérience. Elle était notamment devenue une nécessité pour mesurer le résultat de nos interventions auprès de nos clients.

Lecko RSE Analytics s’inscrit dans la lignée de la plateforme de Serious Games SENA et du Référentiel. Notre approche du métier de conseil est d’associer Expertises, Services et Méthodologies. Les méthodologies outillées renforcent nos prestations.

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

 

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Sans repère, les projets RSE pourraient se perdre https://blog.lecko.fr/sans-repere-les-projets-rse-pourraient-se-perdre/ Mon, 24 Oct 2011 21:51:16 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1206 Sans rentrer dans le débat du mode de calcul du ROI d’un RSE, la question des objectifs et des indicateurs de réussite d’un RSE devient de plus en plus prégnante. Définir des objectifs sur la base d’indicateurs pertinents est la seule manière de piloter son action d’accompagnement au développement des nouveaux usages. Les routes commerciales maritimes se sont développées grâce aux boussole, cartes et sextants ou connaissances des étoiles. Les transformations vers l’entreprise 2.0 a grande échelle nécessitent autant d’outils de repérage. Un jour ou l’autre, les porteurs des projets E2.0 devront justifier du chemin parcouru au regard des efforts engagés.

Si des entreprises précurseurs témoignent avec conviction de leur démarche iconoclaste, de la prise de risque associée et des réussites émergentes, elles peinent à proposer des indicateurs de performance. Loin de moi l’idée de leur jeter la pierre, car leurs témoignages sont essentiels et je regrette que d’autres entreprises ne laissent pas leurs praticiens s’exprimer publiquement, et participer à ces débats.

Voici un exemple de discussion sur Twitter qui reflète bien les échanges de plus en plus fréquents dans les conférences.

Attention à ne pas y voir qu’un débat créé par la compétition entre les éditeurs. Au passage, la question de la transformation et du développement d’usages n’est pas qu’une question d’outils car sur ce plan, ce ne sont que les catalyseurs d’une réaction chimique provoquée par les bons ingrédients d’une strategie, de sa mise en oeuvre et de l’accompagnement.

Les indicateurs présentés par les uns et les autres sont orientés “contenus”, 1.0 comme diraient certains ! Si comptabiliser le nombres de membres, le taux de contributions ou l’audience peut montrer une certaine activité, cela ne traduit aucunement une évolution des pratiques, ni individuelle, ni collectives vers des organisations en réseaux. Les innombrables discussions autour de leur sens ou pertinence montrent qu’ils ne sont pas suffisants.

Cette recherche de points de repères est d’ailleurs tout aussi forte à l’extérieur de l’entreprise, sur les médias sociaux : Le succès de Klout en est un bon exemple (Pourquoi le Klout électrise-t-il le web ? ). Ce besoin était également très présent aux débuts du web pour mesurer l’audience : visites, visiteurs uniques, pages vues, durées de consultation, etc. L’expérience a conduit le marché à s’accorder sur des indicateurs communs et à en préciser la définition, puis à en créer de nouveaux plus pointus, comme le “taux de rebond”. Des indicateurs indiscutables qui permettent a l’écosystème de valoriser les performances des uns et travailler a leur amélioration pour les autres.

Les modes d’organisation en réseau offrent des opportunités de définition de nouvelles stratégies métiers plus efficientes dans l’univers informationnelle d’aujourd’hui. Les entreprises averties définissent leurs stratégies orientant ainsi leur projet RSE. Un acte fondateur essentiel ; en se mettant en mouvement, elles initient leur courbe d’expérience et se donne les moyens de progresser par ajustements successifs. Pour autant, de mon point de vue, les projets engagés aujourd’hui ne sont que des premières étapes vers un nouveau paradigme qui nécessitera d’autres projets pour accomplir cette transformation. Les porteurs de ces projets et les acteurs du marché devront bien reconnaitre que du chemin reste à parcourir tout en démontrant que des avancées ont été  réalisées. Cette question des indicateurs rejoint plus globalement celle du manque d’outil méthodologique pour assurer la réussite des projets de transformation.

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