Le CXP est un cabinet d’analyse des progiciels au service des grandes entreprises. La confiance accordée par cet acteur historique est une reconnaissance supplémentaire de l’investissement réalisé par USEO depuis 4 ans dans la méthodologie DOTU et l’analyse des usages et solutions Web. Ce partenariat permet au CXP de profiter de l’expertise acquise par USEO qui profite en retour d’une visibilité accrue auprès de grands comptes.J’en profite pour remercier Thomas (Poinsot) notre responsable pôle Etude pour son investissement dans la réalisation et la coordination de ces travaux.
Cette étude est une nouvelle occasion de faire un point sur la tendance du développement des RSE dans l’entreprise. Si l’offre continue de s’enrichir et si les entreprises ont bien mesuré les enjeux à démarrer leur courbe d’expérience sur cette nouvelle ère de l’internet, nous dégageons actuellement 3 tendances :
Si il y a un an les pure-players s’attaquaient au marché des solutions pour l’entreprise en entreprise (Intranet), la poussée des éditeurs traditionnels les conduit aujourd’hui à se positionner à la périphérie de l’entreprise.
Le marché a complètement intégré la mouvance de la “socialisation du SI” au point de survendre parfois les qualités “sociales” de leur produit. Alors qu’un écart fonctionnel significatif existe encore avec les solutions spécialisées, ces dernières ont du mal à faire face aux forces commerciales des acteurs historiques.
En même temps, la croissance continue des réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Youtube en particulier) conduit les entreprises à s’y positionner et à rechercher des outils pour maitriser leurs conversations externes et enrichir leurs sites existants. Les éditeurs spécialisés développent aujourd’hui leur offre dans ce sens.
Les RSE renforcent la distinction entre projets informatiques métiers et projets TIC. Les organisations projets s’initiant par une évolution de processus à outiller ne sont résolument pas adaptées.
Les RSE sont à la fois une évolution externe que l’entreprise peut subir et une réponse à des modes d’organisation “en réseau” émergent de fait dans l’entreprise mais généralement peu encadrés et peu assistés. Ce n’est pas une brique qui complète le SI mais une couche qui s’y ajoute ; il est difficile de désigner un porteur légitime.
Les processus projets sont également mis à mal par l’impossibilité pour l’entreprise de définir un besoin mature sur ces sujets. La réalisation d’un CDC dans ce contexte conduit en général à mettre en place une boite à outils et à s’intéresser aux usages ensuite… ouille…
L’entreprise à besoin de se réorganiser autour de l’usage des TIC.
La force des RSE tient à leur capacité à mettre en relation et à identifier les expertises sur la base de l’activité de chacun. Développer les usages conversationnels est un enjeu majeur car il permet de multiplier le nombre d’occurrences sur lequel va reposer l’analyse. Or, les fonctions “sociales” se développant sur chaque brique du SI avec des technologies différentes non communicantes ne permettent pas de consolider ces informations. Non seulement, chaque collaborateur possédera autant d’identités numériques que de briques “sociales”, mais les moteurs de suggestions auront une vue très parcellaire pouvant anéantir leur pertinence.
La captation d’autant d’information sur l’activité des collaborateurs et la transparence accrue posent des problèmes éthiques qu’il faudra traiter.