Cette fois encore, une quarantaine de protagonistes de l’entreprise 2.0 étaient au rendez-vous pour animer cette rencontre dédiée au thème du « community management, ou comment créer l’engagement au sein de l’entreprise ».
Si le community management s’épanouit au travers des outils de l’entreprise 2.0, il n’a pas attendu leur avènement pour exister et faire débat autour des best practices qui le sous-tendent. Pourtant, loin d’être épuisé, ce sujet demeure le leitmotiv de la réussite des projets 2.0, il évolue avec les cultures d’entreprise et exige de ceux qui le questionnent de s’adapter à leur tour.
La pertinence des pratiques d’hier, est remise en question à mesure que l’entreprise devient plus connectée. Ainsi, dans ce contexte où personne n’aura le dernier mot, le partage d’expériences et d’idées n’en a que plus d’importance !
Pour introduire le débat, Nicolas Steinmetz, responsable projets Web au sein de la DSI de JCDecaux, leader de la communication extérieure, a présenté le projet de RSE déployé il y a maintenant un an. Initialement axé sur des communautés rassemblant les équipes marketing et commerciales d’une quinzaine de pays, le buzz poursuit aujourd’hui sa conquête de l’ensemble des filiales et métiers du Groupe.
Parfait témoignage de la complexité dont nous parlions plus haut, la « ruche » JCDecaux a connu presque autant d’expériences différentes en termes de community management que de sujets d’intérêts ou de cultures.
Il a été ensuite proposé aux participants de se scinder en deux groupes et d’impulser les échanges autour de deux problématiques structurantes du community management : l’identité et le rôle du community manager d’une part, les méthodes du community management d’autre part.
Voici quelques idées extraites de ces échanges animés, et dont nous proposerons une restitution détaillée à l’occasion de « l’Enterprise 2.0 Summit » :
« Le rôle du community manager ne doit pas être limité au on line…”
« Une communauté existe de façon spontanée ou n’existe pas [on ne peut la créer]… »
« Le community manager doit être ouvert sur l’extérieur et vigilant sur la transformation de sa communauté en silo… »
« Le traitement de l’obsolescence des contenus [doit être pris en compte]… »
… Et avant cela nous aurons le plaisir de nous retrouver pour le prochain Meet up qui se tiendra le 07 décembre à Soleilles Cowork, 13 rue Vivienne à Paris !
Merci encore pour votre présence et les idées que vous avez partagées !
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L’émergence d’une nouvelle forme de collaboration avec les RSE, centrée sur la discussion, est un constat général.
Y-a-t-il opposition entre Collaboration douce et GroupWare ?
La collaboration douce est-elle faite pour tout le monde ?
En parallèle, a émergé une discussion autour du rôle du Community management. Tous font la distinction entre les contextes internes et externes.
Ceci n’est en rien une conclusion finale au débat ! J’espère être resté fidèle aux propos de chacun et apporter de la lisibilité à cette longue et passionnante conversation.
Si la Collaboration douce et le Groupware sont complémentaires, comment les articuler ? Doit-on développer la gestion documentaire dans le RSE comme le propose Frédéric C. ? Ou bien créer des connecteurs permettant d’accéder facilement à la gestion documentaire depuis le RSE ? Sans chercher le problème du coté des outils, être organisé reste généralement une question de discipline. En fonction des contextes, les organisations arborescentes ou libres sont plus adaptées. Quels principes d’organisation s’imposent dans vos organisations ?
Conduire le changement est bien au cœur de la problématique. Introduire de nouvelles pratiques en rupture avec l’existant ne peut être le fruit d’une réponse à un besoin exprimé par la majorité. Force est de constater qu’elle est souvent le fruit d’une vision que certains tentent de promouvoir en interne. Une tache pas évidente…
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