Le blog des consultants Lecko

Le Collaborateur se doit d’être collaboratif !

Tout devient collaboratif. L’avènement du web 2.0 se traduit par la démocratisation de nouveaux usages très participatifs dans les sphères privés et professionnelles. L’ensemble des briques du SI se « Webise », s’écartant par la même occasion des processus Métiers pour proposer de nouveaux services aux collaborateurs. Les interfaces sont personnalisables au point de donner le pouvoir aux utilisateurs de décider ou non de l’avenir d’un service proposé.

L’ensemble des briques fonctionnelles du SI évolue vers le participatif :
> la gestion de contenus : les workflows de validation cédent leur place aux commentaires, notations et modification rapide en ligne (wiki)
> les GED deviennent des espaces de collaboration : partage de documents et élaboration collaborative
> la messagerie diffuse principalement de l’information et a perdu son rôle d’outil de communication.
> les workflows s’attachent à donner de la visibilité à tous, l’idée de “tu soumets, je valide” à disparu au profit d’une chaine de contribution dans laquelle chacun apporte sa pierre à l’édifice.
> les annuaires, traditionnellement des trombinoscopes sont sur le point d’être de véritables réseaux sociaux, intégrant la gestion des contacts et les moteurs de mises en relation.

Cela renforce des tendances déjà existantes, notamment le fait que l’information n’est plus une richesse que l’on posséde. La capacité à la partager (donner/recevoir) avec d’autres, prime.

Les applications Web s’affirment peu à peu comme des vecteurs d’évolution des pratiques de management, de management de l’information et de management des projets. En associant “améliorations ergonomiques” et “fonctions participatives”, elles forcent les organisations à adopter de nouvelles pratiques plus collaboratives. Les outils existants sont “ringardisés” tant par leurs interfaces que par leurs pratiques associées.

Les nouvelles applications web amènent les organisations à re-faire confiance à leurs collaborateurs : moins de contrôle pour plus de partage.

Les processus de décisions sont, dans ce fonctionnement, écartés. Le management devient une fonction d’animation de communautés Métiers, d’Expert ou autres. La capacité d’évolution dans ces communautés et réseaux devient comme le savoir-être, la compétence et l’expérience : une qualité de l’entreprise 2.0.

Arnaud Rayrole

Téléchargez notre dernier état de l’art de la transformation interne des organisations ici !

Your Header Sidebar area is currently empty. Hurry up and add some widgets.