Indicateur mis en forme dans Power BI à partir des données de Lecko Analytics
SYSTRA s’appuie sur Lecko Analytics pour mesurer les émissions de CO2 engendrées par les usages de Microsoft 365. Le groupe international d’ingénierie et de conseil spécialisé dans les transports publics souhaite aller au-delà des informations fournies par Microsoft pour suivre les émissions produites par l’envoi de mails ou le stockage de documents en ligne dans chacun des pays où il opère.
Lecko a accompagné la direction du Développement Durable et la direction des systèmes d’information du Groupe pour définir une méthodologie visant à traduire les activités des collaborateurs en émissions de GES. L’objectif est surtout de mesurer la dynamique d’évolution et de pouvoir appliquer une démarche commune à l’ensemble des outils informatiques. En s’appuyant sur des activités brutes, SYSTRA maîtrise la méthodologie appliquée. Des éventuelles évolutions de l’état de l’art ou réglementaires pourront également être appliquées aux années passées.
Aujourd’hui, des études universitaires ont estimé la dépense énergétique du flux et du stockage de données dans un Cloud. Optimiser les consommations énergétiques ou l’emploi d’énergies renouvelables ne suffit pas à compenser nos usages excessifs. L’effet rebond est tel qu’il faut arrêter de voir le numérique comme une ressource illimitée et s’attacher à raisonner ses usages. Cela impacte les pratiques de travail et par chance, les solutions pour plus de sobriété apportent également plus d’efficacité et réduisent les nuisances de l’”infobésité”. Impliquer les collaborateurs dans le développement de pratiques de travail numériques tenables dans la durée permet d’engager chacun à son échelle dans la décarbonation de l’activité.
Lecko Analytics (https://lecko.fr/analytics/) collecte les données d’activités brutes de Microsoft 365, les organise pour produire des indicateurs ou des analyses. Nous accompagnons nos clients dans la conception de tableaux de bord au service de leur transformation. En travaillant la donnée brute, les algorithmes de traitement sont transparents et ajustables. Nous rendons nos clients souverains juridiquement et techniquement de cette connaissance enfermée dans Microsoft 365. GreeT (https://lecko.fr/greet/) complète Lecko analytics pour apporter à chaque collaborateur qui le souhaite un outil de mobilisation pour développer des pratiques de travail tenables dans la durée.
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]]>Nos usages numériques vont nécessiter de l’énergie que nous pouvons répartir en 4 volets :
Lorsque l’équipement est dédié à l’activité, la connaissance de sa puissance nominale et de son mode d’alimentation électrique permet d’avoir une dépense énergétique (kWh) sur lequel on applique un facteur d’émission. Ce facteur dépend de la manière dont est produite l’électricité. En France, le mix énergétique (prorata des sources utilisées : nucléaire, charbon, renouvelables) est d’environ 80 gCO2e/kWh. Autour de 420gCO2e/kWh aux USA. Il reste à faire des hypothèses sur les temps d’utilisation, la répartition éventuelle entre plusieurs entités de l’entreprise de l’énergie dépensée, pour connaître l’émission de CO2 sur une période donnée.
https://www.rte-france.com/eco2mix
Les applications Cloud s’appuient sur des infrastructures mutualisées et élastiques. Elles adaptent les ressources mobilisées en fonction de la demande. Il faut donc s’appuyer sur les activités unitaires (consulter une page, charger un document, etc) et appliquer un facteur d’émission. Idéalement, le fournisseur de service devrait transmettre cette information. A défaut, il faut se référer à des repères fournis par des études universitaires évaluant le coût énergétique des flux de données et des stocks de données.
Facteur d’émission d’un flux de 1 Go en France : approximativement 10 gCO2e / Go
L’étude The overlooked environmental footprint of increasing Internet use (https://doi.org/10.1016/j.resconrec.2020.105389) réalisée par plusieurs universités américaines en 2020 évalue l’émission Carbone de la transmission sur Internet dans une fourchette de 28 à 63 gCO2e / Go sur une base de mix énergétique US. Cette fourchette rapportée au mix énergétique français (80 gCO2e/kWh contre 400 gCO2e/kWh pour les USA) est de 5,6 à 12,6 gCO2e/Go, soit en moyenne 9,1 gCO2e/kWh. Cette valeur étant fluctuante et approximative, c’est son ordre de grandeur qui compte. Il faut retenir que la transmission de 1 Go émet environ 10 gCO2e.
Facteur d’émission d’un stockage de 1 Go durant 1 an en France : environ 400 gCO2e / Go / an
L’étude de l’université de Standford (https://stanfordmag.org/contents/carbon-and-the-cloud) estime que le stockage dans le cloud de 100 Go émet 0,2 tCO2e / an sur une base de mix énergétique US, soit 2 kgCO2e / Go / an. Rapportée au mix énergétique français, nous avons une émission de de 400 gCO2e / Go / an.
De plus en plus, les fabricants d’équipements fournissent l’empreinte carbone de leurs produits. Intégrer cette émission nécessite ensuite de statuer sur une durée d’amortissement correspondant à leur durée de vie prévue.
L’évaluation des émissions Carbone reste complexe par la multitude des facteurs et leur variation. Le plus important est :
Sources :
Les GES sont émis par les équipements nécessaires pour subvenir à la demande
Les usages sont à la base des émissions GES
Les améliorations technologiques génèrent de nouveaux usages qui finissent par créer une consommation énergétique supérieure à l’économie apportée initialement :
L’amélioration technique est constamment effacée par l’effet rebond. Plus on optimise les technologies, plus on encourage à l’émergence de nouveaux usages qui deviennent massifs et génèrent une nouvelle pollution numérique. L’accès aux technologies ne nous donne pas le droit de surconsommer et bon nombre de nos pratiques peuvent évoluées à finalité identique vers une meilleure sobriété énergétique. Seule l’adoption de pratiques numériques responsables peut nous permettre de maîtriser ces émissions CO2.
La consommation énergétique de chaque action va reposer sur des facteurs d’émissions de flux (10 gCO2e/Go) et de stockage (400 gCO2e/Go/an) de la donnée comme présenté dans le billet (Comment mesurez les émissions de GES liées aux usages numériques ?). Nous avons repris les études existantes et établi un facteur d’émission pour chaque activité de notre environnement de travail : envoi de mails, usage des espaces de stockage, des espaces de collaboration et des visio.
Les mails : 0,41 gCO2 / Mo / interlocuteur
Les études existantes (Ademe, Carbon Literacy ou Ovo Energy) évaluent l’émission Carbone d’un email dans une fourchette de 1 à 19 gCO2e en fonction de la nature du mail (avec ou sans pièce jointe). Elles prennent plus ou moins en compte la consommation énergétique du poste client et celle de l’Ademe le fait que le mail est sauvegardé sur le poste de travail (ce qui était vrai en 2011 avant la généralisation du Cloud). Évaluer le coût Carbone d’un mail dépend du nombre de destinataires, du volume de pièces jointes et du temps de conservation par les parties (ndlr, sans limite généralement). L’envoi d’un mail va entraîner l’enregistrement de l’information et notamment de la pièce jointe dans les boîtes de chaque destinataire et de celle de l’émetteur. L’impact carbone d’un mail est la somme d’un transport de données à chaque destinataire et un stockage dans les b.a.l. de chaque destinataire et de l’émetteur.
L’émission GES d’un mail s’évalue par la formule suivante : Volume mail (pièce jointe incluse) x facteur d’émission de flux + Volume mail x facteur de stockage x hypothèse de durée de conservation. Nous prenons par défaut 1 an, mais ce paramètre est ajustable. Sur la base de cette hypothèse nous obtenons un facteur d’émission de 0,41 gCO2e / Mo / interlocuteur.
Les Drives et espaces de stockage dans le Cloud : 410 gCO2e / Go / an
Le dépôt d’un document va entraîner une consommation liée au transport et au stockage. Même principe de calcul, en comptabilisant les dépôts et suppressions, l’émission Carbone de son stock de documents est évaluée chaque jour.
Les messageries d’équipe et réseaux sociaux d’entreprise : 410 gCO2e / Go / an
Ils offrent l’avantage d’être 100% en ligne et de partager un même contenu à tous plutôt que de le dupliquer. Les émissions Carbone sont réduites au strict nécessaire de la communication. Chaque post ou réaction consomme un flux de quelques octets, et l’impact des documents sera calculé de la même manière que pour les Drive. L’impact carbone de post sans pièce jointe ou de réaction est quasi négligeable. L’émission carbone se concentre dans le dépôt des documents.
Visio : 0,36 gCO2e / min / participantLes réunions en ligne consomment elles de l’énergie pour assurer un flux de données qui sera d’autant plus important avec le partage d’écran et la webcam. Nous pouvons évaluer l’émission Carbone en s’appuyant sur un facteur d’émission fonction du temps de connexion de chaque participant. Idéalement il faudrait connaître l’usage ou non de la webcam, mais cette information ne nous est pas accessible pour l’instant. L’étude The overlooked environmental footprint of increasing Internet use (https://doi.org/10.1016/j.resconrec.2020.105389) évalue (en incluant le mix énergétique national) l’heure de visio (avec webcam) à 22 gCO2e, soit 0,36 gCO2e/min/participant.
La part des émissions de notre environnement de travail liées au Cloud représente aujourd’hui la moitié des émissions issues de la fabrication du poste de travail. L’augmentation des volumes stockés en ligne et des flux aggrave chaque année la situation.
L’enjeu est donc de maîtriser la démultiplication de l’information en la partageant plutôt qu’en la copiant ou en co-editant un document plutôt que de le dupliquer pour créer une nouvelle version. Mieux travailler dans Microsoft 365 permet facilement de réduire de 25 à 50% son empreinte et de gagner au passage en efficacité collective.
L’analyse des activités des environnements de travail, nous permet aujourd’hui de restituer à l’entreprise et aux équipes leurs émissions Carbone. L’architecture hybride de Lecko Analytics assure à l’entreprise que l’extraction des données et leur anonymisation se déroule sur son infrastructure pour maximiser la protection des données et le respect de la RGPD. Lecko propose le premier tableau de bord des émissions Carbone de Microsoft 365.
Source :
A l’image du mail encore principal outil de collaboration (pour 71% des collaborateurs dans les entreprises de plus de 500 personnes en France (étude Lecko-YouGov)), nos pratiques de travail sont largement perfectibles. Le passage des environnements de travail dans le cloud a fait sauter les limitations existantes sur la tailles des pièces jointes, des b.a.l. ou des espaces disques. La contrepartie a été un usage de plus en plus débridé, un abandon des gouvernances de l’information et des pratiques de collaboration dans l’entreprise. Les chiffres montrent que malgré le déploiement d’environnements de travail modernes comme Microsoft 365 les volumes de mails et les espaces disques en ligne ne cessent de croître. Observe-t-on une efficacité accrue ? une meilleure qualité de travail ? à chacun de juger
Adopter des pratiques moins impactantes sur l’environnement commence par se situer sur une échelle :
Cette échelle permet d’identifier les bonnes pratiques mais pas de transiter vers elles. J’en suis conscient, mais la 1ère étape est de remotiver les équipes à se transformer. Plusieurs leviers sont ensuite à actionner :
Sources :
Ces derniers temps, les politiques politiques environnementales semblent changer de braquet :
Ces nouveaux leviers législatifs viennent compléter la loi de transition énergétique pour la croissance verte (2015) qui impose aux entreprises de plus de 500 salariés d’inclure dans leur rapport extra-financier leur empreinte carbone.
Les entreprises ne sont pas qu’en mode “réaction” face à ces cadres réglementaires. Certaines (comme Vinci, La Poste, ) adoptent des stratégies volontaires misant sur le potentiel de croissance économique associée à l’économie Green.
Exemple de Vinci : https://www.vinci.com/vinci.nsf/fr/item/agir-pour-le-climat.htm
L’entreprise se doit donc de mesurer ses émissions et d’assurer la maîtrise de leur évolution, pour ne pas dire de les réduire. De plus en plus elle s’engage à avoir des émissions neutres en 2030 (c’est-à-dire à réduire les émissions et compenser les émissions résiduelles par des dispositifs de stockage.
Plusieurs difficultés sont face à elles :
Dans ce contexte, il me semble primordial d’adopter la bonne approche :
Ces principes s’appliquent pleinement à la recherche d’un Numérique Responsable. Il est possible de mieux travailler avec le numérique. Engager chacun vers de meilleures pratiques de travail permettra de :
L’idée centrale est de privilégier la valorisation des efforts et l’existence d’alternatives pour créer une dynamique collective et acceptable de tous.
Découvrez GreeT, l’application pour mobiliser les équipes sur la réduction de leurs émissions Carbone sur Microsoft 365 : https://www.lecko.fr/analytics/greet/
Sources :
]]>Les fournisseurs d’équipements et éditeurs logiciels ont un rôle ambigüe. Le Cloud permet la mutualisation et la concentration permettant l’optimisation énergétique, mais les fournisseurs de services en ligne restent opaque sur les redondances nécessaires à la qualité de services et à la sécurité. Le choix d’héberger la totalité de nos données dans le Cloud est-elle compatible avec les enjeux environnementaux ?
Apple, Google, Box ou Microsoft proposent 1 To dans le Cloud pour moins de 10€/mois et incitent à la consommation d’espace disque. Est-ce raisonnable lorsqu’on sait que 1 To dans le Cloud émet près de 1/2 tCO2e / an. Sur le marché du carbone la tonne de CO2 s’évalue à plus de 50€. Le coût environnemental est-il pris en compte dans les offres ?
Dropbox lui propose le To à 60€ / an
Et Box propose un volume de stockage illimité…
Les fournisseurs investissent dans des Data Center alimentés en électricité verte mais est-ce une solution qui autorise la consommation illimitée de la ressource numérique ? La part d’énergie verte disponible est limitée. D’autres activités plus essentielles (que de sauvegarder 135 photos prises chaque jour pendant 10 ans) pourraient l’utiliser. L’infrastructure de production d’électricité est finie. Elle ne se développe pas assez pour se substituer aux productions polluantes, ni pour absorber la croissance de la demande.
La situation de la Malaisie illustre bien l’impact des installations numériques énergivores sur un système de production d’électricité en limite de capacité. https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210723-malaisie-un-millier-de-machines-de-minage-de-bitcoins-d%C3%A9truites-au-rouleau-compresseur
Impossible de ne pas évoquer l’obsolescence programmée ou passive, conduisant au renouvellement incessant d’équipement. A chaque fois qu’Apple sort un nouvel iPhone, ce sont des millions de smartphones renouvelés par trimestre. De même, nous pouvons nous réjouir des progrès des nouvelles versions de Windows mais lorsqu’on sait qu’elles entraînent le renouvellement des parcs informatiques des entreprises… Les smartphones comme les ordinateurs sont remplacés alors qu’ils fonctionnent encore. Si je salue les efforts pour réduire le coût environnemental de fabrication, je ne peux pas mettre sous le tapis des stratégies commerciales “non responsables”.
A côté de cela, le numérique permet d’optimiser le fonctionnement de systèmes industriels et contribue à réduire de 50% nos émissions de GES comme fixé avec les Accords de Paris. BCG estime que 5 à 10% des réductions de GES proviendront de l’appel à l’intelligence artificielle (https://www.bcg.com/fr-fr/publications/2021/ai-to-reduce-carbon-emissions).
L’usage débridé de la technologie aussi vertueuse soit elle, conduit à une augmentation de la pollution et pas nécessairement à un bien-être accru. Élever la conscience environnementale des entreprises du numérique et des utilisateurs est la seule voie pour prendre en compte sérieusement le facteur environnemental dans les transformations en cours.
Sources :
Les émissions proviennent de la production d’électricité. Les gaz émis sont dits à effets de serre car ils augmentent la réfraction de la chaleur créée par le soleil, sur l’atmosphère vers la terre. Cela fonctionne comme une serre. Ces gaz sont à l’origine du réchauffement de la planète. L’activité humaine conduit à libérer plus de GES que ne peut absorber l’océan ou les forêts. On les mesure en masse de CO2 équivalent : kgCO2e. S’il y a principalement du CO2, il y a d’autres gaz qui sont pris en compte dans cette mesure.
La Terre reçoit en permanence de l’énergie du soleil. La partie de cette énergie qui n’est pas réfléchie par l’atmosphère, notamment les nuages, ou la surface terrestre (océans et continents) est absorbée par la surface terrestre qui se réchauffe en l’absorbant. En contrepartie, les surfaces et l’atmosphère émettent du rayonnement infrarouge, d’autant plus intense que les surfaces sont chaudes. Une partie de ce rayonnement est absorbée par certains gaz et par les nuages puis réémise vers la surface, ce qui contribue à la réchauffer. Ce phénomène est appelé l’effet de serre. Sources : Météo-France ; Giec, 1er groupe de travail, 2013
Les accords de Paris ont acté l’engagement des 55 pays signataires à diminuer de 50% les émissions de GES (en prenant 1990 comme année de référence) d’ici 2050 pour que l’augmentation de la température sur terre ne dépasse pas 2°.
Le numérique représente aujourd’hui environ 4% des émissions GES mais ne cesse de croître au point de dépasser en 2040 celles du secteur aérien (IAE) et un doublement d’ici 2025 (Ademe – La face cachée du numérique).
Les usages numériques reposent sur une infrastructure composée de terminaux (ordinateur, smartphone, tablette), d’éléments constituant les réseaux de transport des données, de serveurs supportant les services en ligne et d’autres pour stocker l’information. Ces équipements consomment de l’énergie :
La production d’électricité va émettre plus ou moins de GES en fonction de sa nature. Les énergies vertes et le nucléaire n’émettent pas de GES, mais les centrales à charbon ou à gaz produisent respectivement 1058 et 418 gCO2e/kwh. Comme le montre ce graphique de RTE, les émissions carbone fluctuent énormément en fonction de la période et même de l’heure de la journée.
Pour résumer, la production de l’énergie nécessaire au fonctionnement de nos activités numériques émet des gaz à effet de serre.
Rendez-vous le 30 septembre au wébinaire “Comment maitriser les émissions Carbone de l’environnement de travail numérique”
Sources :
]]>L’application permet aux équipes de suivre l’impact environnemental de leurs usages digitaux et les aides à progresser. Cela se passe en 5 étapes :
Chaque activité dans Office 365 ou GSuite est comptabilisée grâce à la techno Lecko Analytics. L’impact carbone de chacune est évaluée en s’appuyant sur les rapports environnementaux comme ceux de l’ADEME. Une fois l’équipe constituée, l’historique des usages de ses membres est analysée automatiquement. Le bilan est réévalué chaque jour sans que l’utilisateur n’ait rien à faire.
La mesure des usages de collaboration et de communication est entièrement automatique. Elle couvre toute l’entreprise si bien qu’il est aussi possible évaluer l’effet mobilisateur de la démarche en comparant l’évolution des usages des équipes versus le reste de l’entreprise. Seuls les équipements utilisés et le mode de transport Domicile-travail sont configurés par l’utilisateur.
L’architecture de Lecko Analytics a été conçue autour de principes de sécurité et de protection de données à caractères personnelles. D’abord les activités sont extraites et conservées sur l’infrastructure de l’entreprise. Elles sont ensuite anonymisées. Seules ses dernières sont accessibles à Lecko Analytics pour calculer les indicateurs. L’application GreeT interroge ensuite Lecko Analytics pour afficher l’information aux équipes.
Grâce à l’analyse des agendas. Le statut « absent », « out of office » ou un #teletravail dans l’objet d’un rdv de l’agenda sera pris en compte. Chaque journée de télétravail fera économiser une dépense carbone fonction du moyen de transport configuré par l’utilisateur.
Grâce à l’animation de challenge et l’apport de Tips pour les relever. Un parti pris est de créer une dynamique collective. D’abord nos pratiques de travail sont interdépendantes et ensuite le changement en équipe apporte un soutien et crée plus rapidement une norme sociale. Chaque semaine des Tips sont apportés pour transposer ses pratiques vers des pratiques plus efficaces et à meilleure empreinte environnemental. Par exemple, échanger des documents dans la messagerie d’équipe, discuter dans les documents directement plutôt qu’échanger des pièces jointes par mail. Chaque équipe est scorée et l’entreprise peut valoriser les meilleures équipes et les récompenser.
]]>Dans le cadre de Vivatech 2020, nous avions postulé en février au challenge “Monitor and improve IT environmental impact” porté par VINCI Energies. Une fois sélectionné, l’équipe de VINCI Energies nous a suivi durant plusieurs mois jusqu’à la présentation de la solution devant un jury et les collaborateurs de VINCI Energies. Leur mentoring nous a été précieux : Ils nous ont aidé à comprendre les limites rencontrées par les grandes entreprises à collecter de l’information (équipements utilisés par leurs collaborateurs (nombre, durée de vie), moyen de transport domicile-travail, usage des outils). Des experts Green IT étaient présents pour nous apporter la connaissance qui nous manquait pour avoir une vue complète de l’impact environnemental du digital : des procédés d’extraction des matériaux, à la fabrication, assemblage au recyclage en passant par nos usages.
L’objectif du Challenge était de tendre vers la solution idéale suivante :
Nous avions été sélectionnés avec notre plateforme de monitoring approfondie des activités des environnements de travail (Office 365 ou Google GSuite). Pour comprendre le lien avec le Green IT, Lecko Analytics récupère des données détaillées des activités de collaboration et peut identifier, par exemple, le volume des pièces jointes envoyées par quelqu’un, en mesurer l’impact environnemental et le comparer à l’impact de la pratique alternative d’échange au sein d’un espace d’équipe. Si nous avions les informations, il nous restait à trouver un moyen pour pour permettre aux collaborateurs d’y accéder et de l’utiliser pour se transformer.
Pour cela nous avons utilisé une déclinaison maison du Design Sprint pour qualifier la problématique, faire émerger des solutions et les prototyper. Nous avons développé 3 idées :
Les Startups finalistes ont pitché mercredi 23 septembre. Notre support de présentation est accessible ici.
Nous sommes très fiers d’avoir été récompensés !
À travers ce challenge, VINCI Energies stimule l’émergence de projets novateurs en créant des synergies entre Grandes entreprises et Startups. Merci à eux ! Nous sommes maintenant à la recherche d’une entreprise partante pour déployer le service chez elle.
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