Anthony Poncier – Le blog des consultants Lecko https://blog.lecko.fr Thu, 19 Apr 2012 15:19:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.5 https://blog.lecko.fr/wp-content/uploads/sites/5/2020/10/cropped-FAVICON_LECKO-02-02-32x32.png Anthony Poncier – Le blog des consultants Lecko https://blog.lecko.fr 32 32 IBM Connections “Next” : s’adapter aux nouveaux usages https://blog.lecko.fr/ibm-connections-next-sadapter-aux-nouveaux-usages/ Thu, 19 Apr 2012 15:19:32 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1615 Début mars, et oui comme le temps passe, j’allais voir la présentation de la nouvelle version d’IBM connections. Nom de code, NEXT, c’est comme chez Apple pour l’Ipad, on a arrêté la numérotation. Voici un retour sur les apports de cette nouvelle version et il faut le préciser, on est pas mal dans la salle à avoir été impressionnés par ce qui nous a été présenté. Après bien sûr, entre une présentation en conférence et utilisation au quotidien d’un RSE il y a une marge, mais tout de même. Pour reprendre l’expression de mon ami Bertrand Duperrin, qui est souvent laudatif vis à vis d’IBM : “J’ai vu danser un éléphant… et il veut que je danse avec lui”. Voyons cela en détails.

On en a suffisamment parlé chez Lecko, pour la sortie de notre dernier état de l’art de 2012 sur l’urbanisation du SI social, le RSE doit s’intégrer avec le reste des systèmes d’information. IBM fait le même constat et facilite l’intégration de flux métiers issu d’autres applications du SI. Pouvoir échanger dans le même flux sur les différentes informations business est un vrai plus (et les partager en un click). Si mon RSE est un outil de travail, je dois pouvoir accéder facilement aux informations utiles pour mon business sans devoir changer d’application à chaque fois que je cherche une info. Les RSE qui vont ainsi intégrer les flux externes business offrent un véritable avantage aux entreprises, leur permettant d’aligner plus facilement les conversations autour des processus business. Sans compter les mails qui s’intègre aussi aux flux de travail.

Si vous êtes des officionados des médias sociaux, l’idée du microblogging à la twitter vous permettant de partager facilement statuts, documents, liens, effectuer une veille à l’aide des hashtags et donc recherche sur ces statuts (avec un moteur de recherche efficace évidemment), vous semble une évidence. Si c’est une évidence sur le web 2.0, qui a inspiré l’entreprise 2.0, cela est plus rare dans le monde de l’entreprise. D’ailleurs, bien souvent les entreprises ne voient pas l’intérêt d’un statut pour ses collaborateurs. Pourtant quand on voit le fonctionnement de twitter, combien de synergie créée, d’occasions de collaborer, de moyens de poser des questions… IBM offre ici le moyen de retrouver cette dynamique, aux entreprises de s’en saisir (surtout si le nuage de tag des mises à jours de statut est efficace).

Le collaboratif est souvent dans les esprits, mais aussi dans les faits, synonyme de communautés. Il fallait donc bien renforcer ces dernières, notamment dans l’analyse de leur activité, afin d’en tirer le meilleur parti. Là encore, une impression de déjà vu chez Lecko avec notre programme RSE analytics. Quoiqu’il en soit, Connections propose un tableau de mesure de l’engagement et de la vitalité pour chaque communauté et plus largement des pages vues et des services utilisées. Pour compléter cela, une révision du flux d’activité pour savoir qui contribue à quoi, un agenda de la communauté qui peut se synchroniser avec mon agenda personnel (et pas uniquement si je suis sous Lotus Notes), chargement de documents en masse (et ça c’est plus qu’utile), verrouillage de fichier pour éviter les modifications pendant que je travaille dessus…

Les usages sont de plus en plus nomade et IBM l’a compris renforçant son application mobile en lui permettant d’interagir de manière vraiment complète avec Connections (c’est à dire notamment pas que de la lecture, mais bien de l’écriture et du partage de documents), la géolocalisation en plus. La gamification fait aussi son entrée en force dans la solution, cette dernière par un système de badges, devant conduire à un renforcement de l’engagement et de la participation. Pourquoi pas.

Bref IBM fait un pas de plus vers sa promesse “Social Everywhere”. Le déploiement prochain de cette version nous montrera si la promesse est la hauteur de la réalité, mais comme je le disais en introduction ça semble bien partie. Dans les faits, un lieu où je peux accéder à tout et communiquer avec tous. Il ne manque plus que des outils de type traitement de texte, tableur… pour faire de Connections un lieu de travail unique et donc mélanger métier et social, le pilier majeur de l’entreprise 2.0.

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D’Office 365 au cloud computing https://blog.lecko.fr/doffice-365-au-cloud-computing/ Thu, 09 Feb 2012 10:59:03 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1414 Mercredi dernier, le  25 janvier, j’étais invité chez Microsoft pour assister au retour d’expérience d’Office 365 par 4 clients. Il s’agit de l’offre cloud de Microsoft qui réunit différentes applications, parmis les plus populaires de chez Microsoft.

Mais avant de revenir à la matinée en tant que telle, une rapide présentation d’Office 365 pour ceux qui ignoreraient de quoi il s’agit, pour plus de détails sur le produit c’est :

Office pro qu’on ne présente plus pour la bureautique

Exchange online pour la messagerie et l’agenda

Lync online pour communiquer avec : indicateur de présence, messagerie instantanée, appels audio/vidéo et les réunions en ligne multimédias

Sharepoint online pour le collaboratif

Cette offre Office 365 a été adopté par de nombreux de comptes comme Alstom, La Poste, Siemens, Tata Steel, Eden Park, Mac donald, Toyota, Dell, Betclick, Marie Claire, Starbuck…, d’ailleurs il semblerait qu’Office 365 soit “en passe de devenir le produit entreprise avec la croissance la plus rapide de toute l’histoire de Microsoft”. Même s’il est majoritairement adopté dans les PME.

Mais revenons ici sur ces 4 témoignages :

Arte :

Arte a fait le choix d’une messagerie unifiée microsoft car plus intégrée aux outils bureautiques internes, ce qui était donc une suite logique, avec un premier pas dans le cloud. De plus, la DSI souhaitait se décharger de la gestion de la messagerie, bien que faisant le choix d’une architecture hybride (hébergement partagé par le fournisseur et le client). De plus, la majorité de leurs collaborateurs à titre privé avait l’habitude de l’interface du client lourd Outlook, ce qui facilite les choses et permet de travailler de manière déconnectée en cas de nomadisme. Au final, se retrouver uniquement dans un univers microsoft était un plus pour la DSI et les utilisateurs qui retrouvent une même logique.

PSG :

Début en 2008, une réflexion débute en interne face à une bureautique vieillissante avec office 2003 et des serveurs exchange 2003 qui ont des problèmes pour gérer les médias et la video, ce qui est un problème pour des gens liés au monde du spectacle. Le choix est fait de passer en full microsoft pour éviter les problèmes, avec du windows 7, du Office 2010 et enfin Office 365. Quitte à évoluer, le choix est fait de ne plus risquer l’obsolescence en faisant le choix du cloud. Tout va très vite et peut évoluer. Un choix d’infrastructure aurait pris 6 ans pour être rentabilisé. Du coup même au niveau coût, le cloud se justifie, sans compter la facilité liée à l’accès (nomadisme) et la flexibilité (multidevice).

Thélem Assurance :

Chez Thélem, la réflexion remonte à 2006-2007. L’important est que le SI doit être disponible de partout sur n’importe quel device. Avec l’infrastructure exchange 2003, difficile de partager les agenda, ce qui est un vrai manque. Fin 2009, windows 7 est déployé. Dans un mode de réflexion tourné vers la séparation des risques (c’est une assurance tout de même), Thélem considère qu’il faut séparé le SI métier du reste. La messagerie est donc externalisée, avec une attention toute particulière sur la question de la protection des données personnelles (microsoft a visiblement été meilleur que ses concurrents sur ce point).

Groupe Bayard :

Un besoin d’évolution de l’outil autour de la messagerie a été constaté avec une envie de délocaliser son exploitation et sa gestion, d’où le choix du cloud. Là dessus, le côté flexibilité (parc Mac et PC idem pour le mobile) a aussi pesé. Les nouveaux usages de communication autour de Lync ont joué aussi. Même si peu utilisé pour le moment, les possibilités collaboratives ouvertes par Sharepoint sont aussi appréciées.

 

Quelles leçons tirer plus globlament sur le passage au cloud pour ces entreprises

Les équipes de Microsoft semblent avoir profité largement d’un réservoir de confiance, les entreprises les voyant comme des partenaires à part entière (bien sûr Microsoft a sélectionné ses témoins, mais tout de même). Bien souvent, les entreprises s’inquiètent face au cloud et un fort lien de confiance peut faire la différence pour être rassuré et basculer vers le choix du cloud. Notons d’ailleurs que le côté hybride de la solution a aussi beaucoup compté dans ce choix, sans doute l’impression de faire un moins grand saut et de pouvoir plus facilement revenir en arrière.

D’ailleurs, les deux autres entreprises qui ont été le plus citées IBM et Google n’ont pas su aussi bien convaincre, au moins pour ces clients là, et visiblement pour deux raisons : une moins grande confiance pour Google et un Lotus obsolete avec aucune solution de rechange vraiment convaincante de la part d’IBM.

L’externalisation de la messagerie a été le premier pas et un déclencheur. Je ne suis pas sûr que les entreprises profitent de l’ensemble des fonctionnalités d’Office 365, mais pour elles ces fonctionnalités existent et permettront d’aller plus loin quand leurs collaborateurs/elles-mêmes auront pris de la maturité sur des sujets comme le collaboratif. D’ailleurs la communication unifiée est aussi un outil qui est en train de monter en puissance face à un mail toujours omniprésent.

Mais visiblement les questions des “données personnelles” et la façon dont Microsoft et ses équipes juridiques les ont traité ont vraiment fait la différence. Norme ISO/CEI 27001, infrastructure séparée du moteur de recherche, trust centers européens visitables, parmis les premiers signataire du Safe Harbor et surtout les clauses contractuelles de l’UE (transfert de données personnelles hors UE) clauses sur la réversalibité des données, délégation de la gestion complète ou partielle…

Au final, au delà des fonctionnalités spécifiques à Office 365, c’est avant tout un contrat de confiance vis à vis de ce que représente le cloud (privacy, hébergement, réversabilité) qui vont conduire les entreprises à basculer. Au niveau des fonctionnalités, c’est une facilité pour le nomadisme et une possiblité de monter facilement en maturité sur ces usages communiquants et collaboratifs.

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De bonnes raisons d’aller au E2.0 summit dans 15 jours https://blog.lecko.fr/de-bonnes-raisons-daller-au-e2-0-summit-dans-15-jours/ Fri, 20 Jan 2012 14:42:27 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1357 On vous en avait déjà parlé, le E2.0 summit se tient cette année à Paris le 7 et 8 février aux Cercles des armées Place Saint Augustin.

Les entreprises qui vont participer à cet évènement majeur sur le thème de l’entreprise 2.0 sonr nombreuses comme le montre ce nuage de tag

Le contexte international vous parle et vous souhaitez échanger sur ces thématiques pas uniquement qu’avec des français, cela va être aussi possible, les participants (speakers et public) viennent de toute l’europe et des Etats-Unis.

Mais plutôt que quelques schémas, donnons la parole à des intervenants du E2.0 summit qui vont vous expliquer en anglais (et oui on vous l’a dit, parties prenantes internationales) pourquoi il faut venir.

 

 

On espère vous voir là bas pour échanger…

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Retrouvez-nous à l’Enterprise 2.0 Summit https://blog.lecko.fr/retrouvez-nous-a-lenterprise-2-0-summit/ Wed, 14 Dec 2011 19:02:41 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1318 Vous en avez peut-être déjà entendu parlé sur le web, mais le 7 et 8 février 2012 se tiendra à Paris (cercle national des armées) la conférence européenne sur l’entreprise 2.0, l’Enterprise 2.0 Summit. Lecko partenaire de cet évènement participera bien entendu, notamment avec Joanna Walczak qui fera un retour sur le meetup 2.0 qui a eu lieu en novembre autour de l’animation de communautés et Anthony Poncier qui interviendra sur les questions de ressources humaines et d’évolution des organisations.

Durant ces deux jours de conférence, des experts partageront leur vision et analyse ainsi que de nombreuses entreprises qui vous feront part de leur retour d’expérience sur ces “projets 2.0”. Voici les principaux thèmes qui vont être abordés :

  • Communication interne et collaboratif
  • Gestion des connaissances et partage d’informations
  • Réseaux sociaux d’entreprise
  • Community management et engagement
  • Adoption de l’entreprise 2.0
  • Transformation du social business
  • Ressources humaines et évolution des organisations
  • Social CRM
  • Innovation participative
  • Gestion des talents

Avec notamment comme entreprises :

  • Allianz
  • BASF
  • Danone
  • Deutsche Bank
  • Deutsche Lufthansa
  • JCDecaux
  • Lafarge
  • Lagardère Publicité
  • Lyonnaise des Eaux
  • Saint-Gobain
  • Swiss Re
  • Ubisoft
  • Unicredit
  • WWF

 

Parmis les experts ceux qui vont présenter des keynotes :

  • Yves Caseau de Bouygues Telecom
  • Jean Christophe Kugler de Renault
  • Dion Hinchcliffe du Dachis group
  • Rawn Shah d’IBM
  • Richar Collin de l’école de Management de Grenoble

 

Pour le programme complet c’est ici que ça se passe

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On espère vous voir là bas

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SCRM Paris 2011 https://blog.lecko.fr/scrm-paris-2011/ Thu, 17 Nov 2011 13:20:48 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1240 L’année 2011 a montré la montée en puissance du concept de Social CRM.

A ce propos, j’étais présent à l’excellente conférence mardi autour de cette question : Social CRM : vers la relation client augmentée (je tire le schéma de chez eux). Plutôt que de long discours, cette conférence présentait le livre blanc du même nom, un ouvrage à lire si vous êtes intéressé par le sujet et pour revivre les échanges sur twitter, suivez le #RCaugm

Le social CRM quesako?

Paul Greenberg, considéré comme l’un des pionniers du CRM, definit l’émergence du Social CRM comme étant la  “réponse de l’entreprise à la prise de pouvoir du consommateur sur la conversation”.

Le sujet vous intéresse, ça tombe bien, une nouvelle conférence à lieu, où Lecko va intervenir, plus spécifiquement sur le lien entre SCRM et transformation organisationnelle interne. Mais aussi des membres de sa communauté comme Frédéric Charles ou Mark Tamis qui partageront leur retour d’expérience et expertise.

La conférence Social CRM 2011 (Paris) organisée par Our Social Times, aura lieu le mardi 6 Décembre 2011 aux Salon St Honoré à Paris. Elle fait partie d’une série de conférences innovantes organisées par Our Social Times en France, en Grande Bretagne et aux Etats Unis. Elle réunira les principaux experts des médias sociaux, du marketing online et de la relation clients pour échanger autour des dernières analyses, tendances et techniques de Social CRM. Ils analyseront la façon dont les entreprises gèrent leur communication sur les médias sociaux, comment elles intègrent les médias sociaux dans leurs ventes, leurs processus marketing et R&D et comment elles organisent le partage des données entre les différentes équipes.

La conférence sera animée par Luke Brynley-Jones (Fondateur et CEO, Our Social Times). Parmi les speakers figurent : Yaelle Teicher (Community Manager Voyages-Sncf.fr), Frédéric Charles (Stratégie et Gouvernance des SI, Lyonnaise des Eaux ), Olivier Fécherolle (Chief Strategy & Development Officer,Viadeo), Anthony Poncier (Directeur, Management & Enterprise 2.0, Lecko), , Loic Moisand (Co-fondateur et PDG, Synthesio), Sandrine Plasseraud (Directeur, We Are Social) Emmanuel Drouynot (Responsable du développement commercial BroadVision), Tom Schuster (Vice-président et directeur général, SugarCRM Europe), Mark Tamis (Stratégiste Social CRM & Social Business, Net-7 ) et Eric Dos Santos (Directeur Général, Dimelo)

La conférence sera interactive et organisée autour de présentations, études de cas et sessions de questions & réponses. Une zone d’exposition présentera les meilleurs outils et services de Social CRM. Le prix du billet comprend le déjeuner, les boissons, une brochure et un apéritif networking en fin de journée.

Site Internet : www.oursocialtimes.com/socialcrmparis/fr

On espère vous voir nombreux et pour vous encourager, un petit cadeau Lecko : un code de réduction de 10% sur le prix d’entrée en utilisant le code : LECKO10

A bientôt à SCRM Paris 2011

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Google +, RSE, maturité et pratiques collaboratives https://blog.lecko.fr/google-rse-maturite-et-pratiques-collaboratives/ Wed, 02 Nov 2011 11:36:57 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1211 Aujourd’hui beaucoup de gens se demandent si Google+ va devenir le nouveau RSE de l’entreprise, certains en sont certains, d’autres moins. Il y a quelque temps Arnaud Rayrole et moi sommes intervenus à intranet 2011. Pour l’ouverture de la conférence, le CCM Benchmarkgroup nous a été présenté une enquête sur les usages des outils collaboratifs en entreprise. Voyons où nous en sommes et comment Google + s’insère dans cette problématique.

Aujourd’hui pour partager des documents, tâches, environ 53% des collaborateurs utilisent le mail à cet effet. Si le mail est moins utilisé en 2010, c’est surtout au profit du chat pour 60% des employés, d’outils de gestion de contenu ou d’outil de conférence en ligne pour 1/3 d’entre eux. Quand on voit que Google + bien sûr intègre gmail mais aussi des outils de chat, de conférence en ligne, on se dit que si ce n’est pas encore l’outil parfait de RSE fasse à des éditeurs professionnels, au niveau des usages, il accompagne les collaborateurs dans leur démarche à minima de communication et permet une ouverture vers de la collaboration.

Quand une entreprise possède un RSE, il sert fréquement au partage de contenu (64%), messagerie instantanée (59%), on peut voir d’ailleurs à ce sujet que certains éditeurs de RSE ont ajouté cette fonctionnalité dernièrement. Faire des recherches pour 52% et consulter le tableau de bord statistiques dans la même proportion; je pense que le tableau statistique doit inclure le “wall”. Quoiqu’il en soit la encore Google + répond à ces usages ayant même ajouté dernièrement les fonctions “Echo” pour mieux comprendre la diffusion de ces publications et en plus parlant “plus d’actu” sur les publications les plus populaires. Pour le mur rien de nouveau, cela était déjà présent sur la première version de G+, le “wall” étant une fonction de base d’un RSE. Là encore G+ épouse les usages des utilisateurs en entreprise et va plus loin.

Par contre il est suprenant de voir que l’annuaire enrichie (pilier du RSE), n’est fréquement utilisé que pour 44% des entreprises interrogées. D’ailleurs quand on parle de recherche d’expertise, l’annuaire de l’entreprise est deux fois plus utilisé (et encore pas trop souvent) que celui du RSE. La notion de réseau doit encore faire son chemin.

Pour les collaborateurs, ces outils servent avant tout à coordonner/gérer un projet (82%). C’est un peu floue, cela peut aller du mail à du gantt ou aux outils métiers. Mais sinon :

  • Créer un contenu à plusieurs 63%
  • Se réunir à distance 57%
  • Echanger des idées 54%
  • Obtenir une information rapidement 46%

Là encore sur la création de contenu à plusieurs, les RSE sont un peu en retrait, par rapport à Google +, et la réunion à distance est aussi moins efficace que Google + qui a mis en place tout un ecosystème de communication (notamment de la videoconférence).

Par rapport à ces outils collaboratifs, les attentes sont avant tout sur l’ergonomie et la facilité (61%), l’accès en situation de nomadisme (42%) et de nombreuses fonctionnalités. Je ne reviens pas sur ce dernier point, les fonctionnalités n’étant pas décrites et cela allant souvent à l’opposé de l’ergonomie et de la facilité. Concernant le nomadisme, de plus en plus de solution ont/vont avoir un application iphone/ipad/android/BB comme c’est déjà le cas pour G+. Concernant l’ergonomie, il y a encore du boulot chez Google +, notamment pour les “Apps”. C’est loin d’être gagné, même si on sent que Google se penche sur la question, la mise à plat de l’ensemble des fonctionnalités de son ecosystème au regard de G+, comme Reader dernièrement, est aussi l’occasion d’harmoniser l’ergonomie des différentes parties.

Au final, on peut voir que Google + se fond bien avec les usages collaboratifs développés par les utilisateurs dans les entreprises. Cela en fait-il le principal concurrent des RSE ? Quand on discute avec des clients, beaucoup confondent communication, collaboration et mise en réseau. Il est vrai que Google + surfe sur ces 3 piliers, même si sur les fonctionnalités “pures” RSE il y a encore du boulot, notamment sur la gestion des communautés. Mais quand on voit à quelle vitesse il évolue, il est possible que G+ rattrapent rapidement ce retard. Mais pour le moment, c’est beaucoup plus un outil de communication, développant un vrai potentiel collaboratif lorgnant vers les RSE.

Mais au-delà des fonctionnalités, c’est surtout une question d’image et de confiance qui pour le moment va faire défaut à G+ dans les entreprises. Comment sur une plateforme qui souhaite adresser un public corporate, je peux proposer des jeux, comme sur Facebook, dans le même temps. Cela brouille le message. Sur la confiance, je ne suis pas sûr que beaucoup d’entreprises acceptent de voir l’ensemble de leurs données chez Google. Même si le rapport au Cloud ou SaaS évolue, Google souffre encore d’un déficit d’image sur ce terrain, notamment sur la confidentialité vis à vis des Etats-Unis.

En tout cas je suis impatient de voir la suite, on est encore en beta, et pour moi rien n’est joué. Sans parler d’acteurs comme Cisco qui eux aussi permettent une véritable intégration de leur écosystème de communication, maintenant complété par leur solution RSE Quad. Si Google + n’est pas encore un “danger” pour les éditeurs de RSE, il va en tout cas faire réfléchir à leur fonctionnalité et leur place dans la communication interne.

A suivre…

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Entreprise 2.0 : Gérer l’engagement de ses collaborateurs https://blog.lecko.fr/entreprise-2-0-gerer-lengagement-de-ses-collaborateurs/ Mon, 17 Oct 2011 09:54:16 +0000 http://blog.lecko.fr/?p=1194

Comme vous le savez sans doute, le 7 et 8 février 2012 va se tenir à Paris LA conférence européenne sur l’entreprise 2.0, le E2.0 summit. Dans ce cadre, Lecko partenaire du summit organise un meetup le 17 novembre au soir dans ses nouveaux locaux 29 rue du Louvre.

Au cours de ce moment de convivialité nous allons commencer à réfléchir sur :

  • L’engagement le management participatif au sein de l’entreprise
  • Les défis à venir autour du community management

Ca sera l’occasion pour tous de partager votre vision et la notre autour de ces questions et plus encore.Pour vous inscrire il faut aller sur la page du meetup.

Ce meet up fait suite au précédent qui s’est tenu la semaine dernière chez Nextmodernity autour du nouveau modèle d’entreprise.

Pour vous rendre compte de l’ambiance et de l’état des réflexions voici quelques liens sur cette soirée :

On espère vous voir nombreux pour partager ce moment de réflexion et de convivialité, car l’engagement commence aussi par là !!!

A bientôt

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Réseau social d’entreprise : prendrez vous la vague ? https://blog.lecko.fr/reseau-social-dentreprise-prendrez-vous-la-vague/ Fri, 09 Sep 2011 12:21:32 +0000 http://blog.useo.net/?p=1111 Avec la rentrée, c’est l’ensemble des cabinets d’analyste qui propose une mise à jours de leur « évaluation » des solutions de réseaux sociales d’entreprise.

Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je vous rappelle notre « célèbre » matrice des potentiels sociaux qui d’après certains est en train de faire d’USEO un « arbitre des solutions de RSE sur le marché français ». C’est peut-être un peu exagéré, maintenant cela démontre que nos analyses sont plutôt pertinentes (même si tout le monde n’est pas d’accord sur tout, mais c’est le jeu) et gagnent en visibilité de par leur sérieux. Surtout que nous mettons en avant les acteurs, notamment français dont les solutions sont de qualités, tandis que nos homologues analystes américains se focalisent principalement sur les solutions anglo-saxonne (même si Bluekiwi et Xwiki ont réussi à intégrer le cadran du Gartner, en espérant que d’autres les rejoindront). Essayons alors d’élargir notre cercle d’influence vers au moins l’Europe.

Puisque je viens de parler du Gartner, eux aussi pour cette rentrée ont mis à jours leur cadran magique. Comme d’habitude, pour les 3 dernières années consécutives, ont retrouve IBM, Microsoft et Jive dans les leaders. A l’exception de Jive qui est une pure player, on a l’impression que la prime revient au gros éditeurs surtout pour leur force commercial, leur implantation dans les DSI et leur intégration dans le SI existant comme le mail avec Lotus ou Outlook. Ce qui ne remet pas en question les qualités de ces différentes plateformes, mais cela laisse tout de même songeur. Surtout quand on voit les usages possibles et fonctionnalités entre IBM et Microsoft qui ne sont pas les mêmes. Peut-être qu’un coup d’œil vers la partie visionnaire ne serait pas du luxe pour les entreprises, surtout qu’on peut facilement confondre leaders et meilleures solutions, ce qui n’est pas le cas. Il n’y a pas de meilleure solution, il y a celle qui correspond à vos besoins et vos contraintes.

J’arrive enfin à la principale raison de cet article, la sortie de l’analyse de Forrester (d’où le titre de l’article, puisque chez eux, point de cadran mais une vague) pour le troisième trimestre 2011. Pour ma part c’est la première fois que je voyais cette étude de Forrester.

Forrester commence par mettre en avant les raisons qui poussent une DSI à investir dans une solution de réseau social d’entreprise. Tout d’abord, pour des questions de gestion des connaissances (KM), la mise en réseau des collaborateurs qui travaillent de plus en plus dans un contexte de nomadisme et télétravail et enfin la pression des nouvelles générations (la fameuse génération Y) qui souhaitent un environnement SI qui correspondent au monde dans lequel on vit et non pas un SI antédiluvien.

Principale différence qui saute aux yeux, c’est que Forrester se limite à neuf solutions, beaucoup moins que le Gartner ou que pour notre matrice des potentiels sociaux. Le choix de ne pas inclure un Yammer ou un Salesforce repose sur des critères précis (62) divisé en trois grandes familles :

  • L’offre et ses points forts avec ses fonctionnalités, la gestion des langues, le système de reporting, la partie administration…
  • La stratégie de développement sur le marché et si l’éditeur a les moyens de ses ambitions
  • Sa présence sur le marché en fonction de ses partenariats, clients, sa santé financière, son nombre de collaborateurs…

Voici un tableau récapitulatif des résultats

Cette analyse aboutie à la vague de Forrester :

On peut voir que Jive, IBM, Telligent et NewsGator sont ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu, considéré comme étant leader. Il faut noter que Newsgator apparaît sur ce schéma comme une solution indépendante alors qu’elle ne peut fonctionner sans Microsoft Sharepoint (d’où son absence du cadran Gartner). Sinon, même si la matrice USEO repose non pas sur la notion de leader mais sur cette de potentiel social, on retrouve bien ces mêmes solutions comme ayant un potentiel social important qui les regroupe. Cependant en effet, USEO ne tient pas compte de la taille, l’ancienneté, les références, l’intégration au SI ou la solidité de l’éditeur (c’est notre travail de consultants sur le terrain qui répond à ces questions de nos clients).

Question qui peut-être légitime pour un grand groupe quand il souhaite déployer un RSE au niveau corporate au delà des fonctionnalités qu’il souhaite voir intégré. Et en effet, dans ce cas il est difficile de mettre sur le même plan un IBM et par exemple un Seemy dont le potentiel social est bien évalué sur la matrice USEO.

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Google +, un RSE pour les entreprises ? https://blog.lecko.fr/google-un-rse-dentreprise/ Mon, 11 Jul 2011 18:02:49 +0000 http://blog.useo.net/?p=1099 Le grand sujet du moment Google +, concurrent de Facebook. Je ne dis pas que l’un est mieux que l’autre, comme l’explique Maître Eolas : « Google+ est mieux que Facebook, comme le Betacam était meilleur que le VHS ». Donc si jusqu’à présent on pense plutôt à une question de réseau social personnel et non pas professionnel, on voit aussi fleurir des papiers autour cette question, notamment d’un de nos membres actifs de la communauté USEO commeFrédéric Charles, toujours prompt à produire des analyses de qualité sur son blog.

Mettons les choses au clair directement. Ce papier est loin d’être définitif, puisque Google + n’existe que depuis une douzaine de jours et que de nouvelles fonctionnalités devraient faire jour rapidement. En effet, Christian Oestlien, responsable produit chez Google précise que dans le courant de l’année une version professionnelle va sortir. Si on a peu d’information pour le moment, on sait pour le moins qu’elle fera le lien avec les services professionnels Google existants.

De plus, mon activité de consultant chez USEO l’interface (pas l’impression que ce soit une période estivale en ce moment, c’est toujours la course) ne m’a pas permis de faire totalement joujou avec ce nouvel engin, dont par contre j’apprécie particulièrement. Et enfin, mon regard sera peut-être partial, car je suis plutôt du côté de ceux qui pensent qu’avoir son propre espace pour gérer ses collaborateurs ou parties prenantes externes est un plus, et ne sont pas soumis aux aléas des plateformes grands publics, aussi performante soient-elles comme Linkedin.

Clairement le point fort de Google va être de s’intégrer à un certain nombre d’applications professionnelles existantes comme le mail, le calendrier, le chat, la vidéo, les tweets, la mobilité et des espaces de stockages, mais surtout à sa suite applicative en s’identifiant une seule fois (ces questions d’intégrations coûtent très chers aux entreprises). Pour le moment, seul Microsoft rivalise sur ce terrain, notamment avec le lancement d’Office 365. De plus, la diffusion de l’information via son système de cercle (c’est le cœur de Google +) va permettre de filtrer les informations disponibles, gérer des projets, monter des communautés. Sans compter ses API qui vont ouvrir la récupération d’information de l’extérieur. Une vraie réponse à l’infobésité ambiante.

Difficile de développer plus au regard des fonctionnalités actuelles présentées, mais s’il y a des points positifs, certains pensent que cela ne va pas suffire pour le monde des grands groupes. D’ailleurs un certain nombre d’analyste américain le positionne plus sur le marché des PME, marché déjà plus adressé par les Google apps que celui des grandes entreprises. De plus, dans les grands groupe, la question du lien avec le reste du SI : CRM, SIRH, ERP va rapidement se poser (comme pour les plus petits éditeurs de RSE d’ailleurs), même si les API vont sans doute offrir une partie des réponses et permettre de se connecter à SAP ou autre Salesforce.

Si les fonctionnalités de cercles sont attirantes, bien que certains comme Ross Mayfield de Social Text pensent que c’est perturbant, il est vrai que ce ne sont pas vraiment des communautés/groupes à caractère privé, public, secret auxquels on adhère ou on est invité. Je ne sais pas si je fais partie de tel ou tel groupe, comment l’information est partagée… Mais cela pourrait être repensé pour la version entreprise, j’imagine. Bien sûr la question de l’hébergement va aussi poser question, même si on peut supposer là encore, que du cloud privatif sera facilement mis en place.

Quoiqu’il en soit avant de s’emballer, rappelons que Google n’en ai pas à son premier ballon dans d’essai dans le monde des réseaux sociaux, et pour ne citer que les plus connus d’entre eux, OrkutBuzz et Wave n’ont donné lieu au succès escompté par Google.

Allez, si vous êtes sympa dans les commentaires, on devrait même pouvoir vous trouver des invitations Google+ pour ceux qui ne sont pas dessus 😉  sauf si Google les bloque à nouveau.

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Les apports du collaboratifs en entreprise, quels gains ? https://blog.lecko.fr/les-apports-du-collaboratifs-en-entreprise-quels-gains/ Mon, 27 Jun 2011 16:19:11 +0000 http://blog.useo.net/?p=1090 Dernièrement, « deux piliers » de l’entreprise 2.0 sont revenus sur les apports du collaboratif dans les organisations. Dion Hinchcliffe dans son article Improving Enterprise Collaboration: What Do Social Business Approaches Offer?et Jacob Morgan dans sa présentation The Business Value of Enterprise 2.0 and Social Networking in the Enterprise. Nous allons ici revoir rapidement les visions développées par chacun des deux. Dion Hincliffe se concentrant plus sur les apports de ce type de démarche et Jacob Morgan sur les impacts et pratiques découlant de ce type de projet. Nous finirons par un rapide rappel sur comment mesurer ces apports.Voyons un peu quels sont les gains identifiés dans ces articles.

Dion Hinchcliffe pose tout de suite le contexte, rappelant que ce débat a déjà été le même lors de l’arrivé de l’email et de l’intranet dans les organisations. Pas sûr qu’aujourd’hui ces deux outils soient remis encore en question, même si leurs usages ne sont pas toujours optimaux. Il regrette d’ailleurs que le débat tourne souvent autour des outils, alors que les vrais enjeux portent sur la culture, les comportements et l’organisation. Comme l‘ont montré de nombreuses études, le « fameux ROI » est démontré largement. Mais surtout on retrouve des gains observés grâce aux applications web 2.0 en dehors de l’entreprise :

  • Mise en réseau et accroissement de la surface d’influence du collaborateur, symbolisé souvent par les profils enrichis et le flux d’activité
  • Partage des productions de chacun pour être capitalisées ou enrichies
  • Avoir une vue en temps réel des évènements et accroître la réactivité et les prises de décisions de manière éclairée

Cela va se concrétiser par l’accès simplifié et plus rapide à des experts de l’organisation, et de la même manière aux informations pertinentes en temps réel. Une plus grande capitalisation des connaissances et donc une meilleure intégration de nouveaux arrivants. Tout cela va permettre de déployer plus facilement un certain nombre de processus à un niveau plus global et ce de façon participative. Et pour le management un état des lieux à jours afin de pouvoir prendre des décisions de manière plus éclairée.

Bien sûr ces résultats et gains de valeurs dépassent largement la question de l’outil, mais dépendent surtout de l’accompagnement qui a été mis en place autour de ces processus collaboratifs et la culture originelle de l’entreprise. Donc de la conduite du changement avec un community management autour des processus business.

Jacob Morgan revient sur les bases du concept, un rencontre entre une culture du partage et une technologie facilitant cette dernière. Sujet d’importance puisque les « travailleurs du savoir » passe 30% de leur journée à chercher de l’information. Or seulement 44% trouve cette information en interne. Donc ces pratiques collaboratives doivent tourner autour de cette problématique et permettre de :

  • Trouver de l’information
  • Trouver des experts
  • Partager et transférer des savoirs
  • Casser les silos
  • Développer de nouvelles idées

Si toute organisation à sa propre culture et qu’il est déconseillé de faire un « copier-coller », il existe néanmoins des points de passage obligés que décrit ainsi Jacob Morgan :

  1. Partir des besoins business de l’organisation (pas de l’outil)
  2. Expliquer la valeur ajoutée aux utilisateurs
  3. Ne pas négliger la conduite du changement et le poids culturel de l’organisation
  4. Les obstacles ne sont pas des échecs
  5. Il faut voir à long terme
  6. Le sponsoring est important
  7. Il doit y avoir des responsables du projet
  8. Il y a des risques, mais ils sont gérables
  9. Tenir dans la durée est aussi difficile que l’adoption
  10. Accepter les changements que ce type de projet porte en lui

Et comme toute bonnes pratiques, à l’opposé il y a aussi des écueils à éviter, à commencer par le fait de penser qu’il s’agit d’un projet technologique et que l’outil fait tout (notamment que les gens vont l’utiliser). Que cela ne va pas avoir d’impact sur vos processus RH et que vous n’avez pas de besoin de convaincre vos collaborateurs de la valeur ajoutée de ce type de projet, si l’organisation en trouve pour elle.

Vous remarquerez que chacun dans sa présentation à insister beaucoup plus sur l’aspect culturel de ce type de projet, plutôt que sur l’aspect outils. Cela renvoi à un article précédent sur le blog d’USEO : Collaboratif, uniquement une question d’outils ? Vous me direz, c’est bien de revenir sur les processus et impacts, mais est-ce que cela est mesurable concrètement. Si bien sûr les mesures sont en totales adéquation avec les objectifs business, on peut voit qu’il y a 3 types d’indicateurs à mettre en œuvre.

Le premier type, est généralement fourni automatiquement par les statistiques de votre plateforme : nombre de connexion, nombre de communauté, de mise à jour, d’inscrits, de profils renseignés, … Donc en fait des mesures de l’utilisation de l’outil.

Le deuxième type est un peu plus qualitatif puisqu’il repose sur la participation et finalement l’utilisabilité avec le nombre de commentaires pertinents, l’activité des communautés, la perception par les membres et les animateurs, la participation à l’évaluation des contributions (like, vote…), sujets lancés, documents mise à disposition.

Le troisième et dernier indicateur repose sur l’utilité pour le business des processus collaboratif. Retours d’expériences, diminution éventuelle du nombre d’email, diminution de la duplication de l’effort, co-construction, décisions prises à la suite d’échanges sur le RSE, gains obtenus par la mise en relation ou le partage de pratique. En fait un mélange de qualitatif (sous la forme d’histoire éventuellement) et de quantitatif (gains mesurables)

En fait, dans cette quête de la mesure et du gain, il ne faut pas oublier, que si beaucoup d’entreprises ne sont pas capable de mesurer complètement les gains de ce type de démarche, elles déclarent vouloir continuer et ressentir des gains, notamment sur un plus long terme. De plus comme le rappelle le Directeur Marketing d’American Express : « On a tendance à surestimer ce qu’on peut mesurer et sous-évaluer ce qui ne peut pas l’être »

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