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IBM Connections “Next” : s’adapter aux nouveaux usages

Début mars, et oui comme le temps passe, j’allais voir la présentation de la nouvelle version d’IBM connections. Nom de code, NEXT, c’est comme chez Apple pour l’Ipad, on a arrêté la numérotation. Voici un retour sur les apports de cette nouvelle version et il faut le préciser, on est pas mal dans la salle à avoir été impressionnés par ce qui nous a été présenté. Après bien sûr, entre une présentation en conférence et utilisation au quotidien d’un RSE il y a une marge, mais tout de même. Pour reprendre l’expression de mon ami Bertrand Duperrin, qui est souvent laudatif vis à vis d’IBM : “J’ai vu danser un éléphant… et il veut que je danse avec lui”. Voyons cela en détails.

On en a suffisamment parlé chez Lecko, pour la sortie de notre dernier état de l’art de 2012 sur l’urbanisation du SI social, le RSE doit s’intégrer avec le reste des systèmes d’information. IBM fait le même constat et facilite l’intégration de flux métiers issu d’autres applications du SI. Pouvoir échanger dans le même flux sur les différentes informations business est un vrai plus (et les partager en un click). Si mon RSE est un outil de travail, je dois pouvoir accéder facilement aux informations utiles pour mon business sans devoir changer d’application à chaque fois que je cherche une info. Les RSE qui vont ainsi intégrer les flux externes business offrent un véritable avantage aux entreprises, leur permettant d’aligner plus facilement les conversations autour des processus business. Sans compter les mails qui s’intègre aussi aux flux de travail.

Si vous êtes des officionados des médias sociaux, l’idée du microblogging à la twitter vous permettant de partager facilement statuts, documents, liens, effectuer une veille à l’aide des hashtags et donc recherche sur ces statuts (avec un moteur de recherche efficace évidemment), vous semble une évidence. Si c’est une évidence sur le web 2.0, qui a inspiré l’entreprise 2.0, cela est plus rare dans le monde de l’entreprise. D’ailleurs, bien souvent les entreprises ne voient pas l’intérêt d’un statut pour ses collaborateurs. Pourtant quand on voit le fonctionnement de twitter, combien de synergie créée, d’occasions de collaborer, de moyens de poser des questions… IBM offre ici le moyen de retrouver cette dynamique, aux entreprises de s’en saisir (surtout si le nuage de tag des mises à jours de statut est efficace).

Le collaboratif est souvent dans les esprits, mais aussi dans les faits, synonyme de communautés. Il fallait donc bien renforcer ces dernières, notamment dans l’analyse de leur activité, afin d’en tirer le meilleur parti. Là encore, une impression de déjà vu chez Lecko avec notre programme RSE analytics. Quoiqu’il en soit, Connections propose un tableau de mesure de l’engagement et de la vitalité pour chaque communauté et plus largement des pages vues et des services utilisées. Pour compléter cela, une révision du flux d’activité pour savoir qui contribue à quoi, un agenda de la communauté qui peut se synchroniser avec mon agenda personnel (et pas uniquement si je suis sous Lotus Notes), chargement de documents en masse (et ça c’est plus qu’utile), verrouillage de fichier pour éviter les modifications pendant que je travaille dessus…

Les usages sont de plus en plus nomade et IBM l’a compris renforçant son application mobile en lui permettant d’interagir de manière vraiment complète avec Connections (c’est à dire notamment pas que de la lecture, mais bien de l’écriture et du partage de documents), la géolocalisation en plus. La gamification fait aussi son entrée en force dans la solution, cette dernière par un système de badges, devant conduire à un renforcement de l’engagement et de la participation. Pourquoi pas.

Bref IBM fait un pas de plus vers sa promesse “Social Everywhere”. Le déploiement prochain de cette version nous montrera si la promesse est la hauteur de la réalité, mais comme je le disais en introduction ça semble bien partie. Dans les faits, un lieu où je peux accéder à tout et communiquer avec tous. Il ne manque plus que des outils de type traitement de texte, tableur… pour faire de Connections un lieu de travail unique et donc mélanger métier et social, le pilier majeur de l’entreprise 2.0.

Anthony Poncier

Téléchargez notre dernier état de l’art de la transformation interne des organisations ici !

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